Les salariés de l'activité BUS (Business Solution) de Thales Services sont menacés d'une cession vers une SSII (très probablement GFI). Pour s'opposer à cette cession qu'ils ne comprennent pas, plus de 200 salariés ont convergé en cars vers Neuilly, siège du groupe, pour manifester leur opposition mardi 18 octobre.

La veille (lundi 17 octobre), Luc Vigneron annonçait que le projet n'était pas achevé et qu'il ne pouvait donc rien dire dans un sens ou un autre, car un changement dans ce projet entâcherait sa « crédibilité ». Le même après-midi, le CE était convoqué pour le 26 octobre en réunion extraordinaire, avec comme ordre du jour « information en vue d’une consultation ultérieure sur le projet de cession de l’activité « Business Solutions » et ses conséquences sociales (en application des dispositions de l’article L.2325-15 alinéa 2 du Code du Travail) » ; même chose chez GFI.

Crédible ?

Luc Vigneron explique que le groupe n'a pas les moyens d'investir dans de telles activités, semblant d'ailleurs ignorer que les seuls investissements nécessaires sont en termes de formation.

Il confirme n'accepter que des contrats à forte marge, pour permettre au  groupe d'investir là où il le faut, semblant là aussi ignorer les effets sur les résultats de salariés en inter-contrats.

Il se veut « humain et social », car c'est bien sûr pour le bien et la pérennité de cette activité, donc des emplois correspondants, qu'il se doit de poursuivre ce projet.