C'est l'hypothèse que fait l'intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CGT, Specis-UNSA et FO) après l'OPA du groupe Atos sur Bull l'été dernier. Après six mois, plusieurs rapprochements et/ou fermetures de sites ont été annoncés. Sur les cinq que compte Bull en Île-de-France, quatre seraient fermés dans l'optique d'un regroupement des troupes à Bezons (95), siège d'Atos.
Global Resorts SAS, société ad hoc contrôlée par le groupe Investindustrial Development de l’homme d’affaires et financier italien Andrea Bonomi, est passée à l’acte en déposant le 30 juin dernier une offre publique d’achat (OPA) sur le Club Med.
Non seulement de nombreux établissements étaient fermés mais les bibliothécaires ont également envahi le séminaire des cadres qui se tenait à la médiathèque Duras.
La proposition de loi tendant au développement, à l’encadrement des stages et à l’amélioration du statut des stagiaires vient d’être définitivement adoptée.
Dans un secteur fortement concurrentiel, le groupe Axa, qui a indiqué avoir embauché en 2013 autour de 4 000 personnes, ne semble pas marqué le pas cette année.
Après 12 ans de repositionnement dans le cadre d’une stratégie de montée en gamme, les salariés du Club Med s’inquiètent quant aux récentes annonces véhiculées par l’ensemble des médias concernant l’OPA amicale dont l’issue demeure incertaine.
Le projet de rachat de Bull par Atos, sous forme d'une OPA qui sera officialisée le 6 juin prochain*, pose des questions légitimes à la CFDT, majoritaire au sein des deux groupes.
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