Depuis une dizaine d’années, le mot de burn-out s’est imposé dans le langage courant pour décrire l’épuisement professionnel des salariés. Tant que celui-ci touchait surtout les métiers à vocation (enseignants ou médecins), le sur-engagement paraissait presque aller de soi.
La question du stress au travail est apparue en France de la manière la plus brutale qui soit, sous la forme du harcèlement moral au début des années 2000 d’une part (avec la loi de modernisation sociale de 2002, réprimant ces agissements et introduisant le concept de santé mentale au travail) et sous la forme des suicides au travail d’autre part (avec la forte médiatisation de ceux survenus da
Le 14 mai 2013, le Conseil économique, social et environnemental a rendu un avis sur la prévention des risques psychosociaux qui ne fera malheureusement pas date et n’apporte guère plus que les autres nombreux rapports qui se sont succédés et empilés ces dernières années.
Communiqué de l'observatoire
13,8 % des salariés de la Société Générale se trouvent en hyper-stress. Les femmes et les salariés ayant plus de 2 heures de transport par jour sont des catégories dont le niveau d’hyper-stress atteint les 19 %. « Ce taux tend à s’accroître avec l’âge et notamment pour la tranche de 51 à 55 ans », souligne le SNB CFE-CGC.
Les travaux sur la souffrance au travail remontent aux années 1950 et étaient pour la plupart le fruit de médecins psychiatres dont le plus connu est le Docteur Louis Le Guillant. Peu de rides à ces travaux dont la lecture est toujours d'actualité.
L’ONF ne porte pas une attention suffisante à la gestion durable du patrimoine forestier. C’est la perception de 60 % des salariés de l'Office National des Forêts ayant répondu en 2012 à un questionnaire, concocté par Capital Santé dans le cadre d’un audit socio organisationnel, qui débouche sur la négociation des actions à mettre en œuvre pour résorber un malaise social durable.
© 2019 Miroir Social - Réalisé par Cafffeine