Les dernières offres du comité exécutif (Comex) de l’Union des caisses nationales de Sécurité sociale (UCANSS) en matière de rémunération montrent, s’il en était encore besoin, l’art qu'a cette instance d'ignorer superbement la vraie problématique des salaires dans la protection sociale et de camoufler la timidité des propositions (dans tous les sens du terme) en « aumônes mirifiques ».
Le salaire annuel de base augmentera de 1 % en 2011 à la Société Générale, avec un talon à 500 €. L’augmentation sera versée sous forme de prime avec la paye de janvier puis intégrée dans le salaire au 1er janvier 2012. « Ceux qui perçoivent un variable ou un bonus supérieur à 12 000 € sont exclus de cette mesure », souligne la CGT.
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a présenté le nouveau montant du taux horaire du SMIC 2011 il y a quelques jours. Le Gouvernement ne donne pas de coup de pousse cette année.
Lors de la réunion de la commission mixte paritaire de la convention collective des prestataires de services, dont dépendent les centres d’appels externalisés, le SP2C (syndicat patronal des centres d’appels prestataires) a une nouvelle fois démontré son côté social en demandant à être exclu du champ d’application de l’avenant salaires qui devait être signé.
Une augmentation de salaire ? Mais c'est démodé : 42 % des salariés n'ont pas été augmentés depuis plus de 5 ans.
Une économie de marché peut-elle fonctionner sans pouvoir d'achat des salariés ? Une vraie question qui semble être posée, mais pour combien de temps ?
Plus d'un millier d'ouvriers de l'État se sont rassemblés jeudi place Vauban (Invalides), à Paris, dans le cadre d'une journée nationale de mobilisation, à l'appel de FO.
Le 30 novembre 2010, en réunion paritaire nationale, le directeur de l’Union des caisses nationales de Sécurité sociale (Ucanss) présentait aux organisations syndicales les propositions du Comex (comité exécutif de l'Ucanss) sur l’évolution de la rémunération :
La CGT d'Axa demande des parties fixes ou pérennes de meilleur niveau pour les commerciaux de l'entreprise. Ceci pour « mettre fin à la chasse ouverte par les banquiers à nos forces vives, et même, pourquoi pas au contraire, inverser la tendance et débaucher leurs talents ? »