Les libertés des salariés épluchées
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia
Renault a été l'une des premières entreprises à être sur la sellette en 2006 sur le sujet des suicides qui était alors tabou. Il a fallu qu'un troisième suicide survienne en octobre 2006 au Technocentre pour que les élus du CHSCT n° 2 du Technocentre (bâtiment ruche) votent le recours à une expertise pour risques graves. Des débats internes agitaient alors tous les syndicats.
Alors que les élections professionnelles se tiendront les 24, 25 et 26 novembre prochain, c'est un véritable retour de boomerang pour les élus du CHSCT n° 2 du Technocentre de Renault que de voir la direction exploiter les notes cliniques du médecin psychiatre du cabinet choisi en 2007 dans le cadre du recours à expertise pour risques graves sur les suicides.
Certains se sont interrogés sur les raisons qui nous ont conduits à nous retirer des négociations jusqu’à nouvel ordre, alors que l’entreprise semblait enfin s’ouvrir au dialogue.
Voici quelques clefs pour comprendre la situation
Une salariée de Thalès Microélectronics s'est suicidé sur son lieu de travail, à Châteaubourg, Ille-et-Vilaine), vendredi dernier. « Le suicide est dû aux conditions de travail. On lui a mis la pression. Il y a six mois, on lui a baissé sa qualification.
Jean-Claude Carle, Sénateur UMP de Haute-Savoie et Rapporteur de la Commission spéciale sur l’orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie, a fait quelques propositions en rupture. Pour lui, la formation n’est pas une dépense mais un investissement. Et qui dit investissement suppose des résultats et une évaluation.
Le discours de Christophe Dejours est légitime de la place où il parle.
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