Faute de pouvoir accorder une augmentation sur la partie fixe du salaire des agents, la direction de Pôle Emploi avait mis dans la balance de la NAO une prime exceptionnelle de 27 millions d’euros qui représentait un versement de 250 à 450 euros par personne. Sauf que « j’ai le regret de vous informer que le projet d’accord relatif à la NAO, n’ayant été signé que par la CFDT et la CFE-CGC (soit pour une représentation inférieure à 30 % des suffrages du premier tour des élections CE) n’est pas valide. En conséquence, je vous indique que je vous adresserai dans le courant de la semaine prochaine une proposition de PV de désaccord », a expliqué Jean Bassères, le DG, alors qu’il avait bien averti que cette prime ne serait pas versée unilatéralement et que l’enveloppe dédiée ne serait pas de retour sur la table en 2014.

« On voit mal le DG après avoir écrit à tous les salariés la semaine dernière que sans accord, pas de prime, revenir sur sa décision. Ce n’est en tout cas pas le « style Bassères » jusqu’à présent », estime la CFDT. Du côté de la FSU, on considère qu’une prime ne se négocie pas, a fortiori dans le cadre d’une NAO : « la DG et ses tutelles ont la possibilité de verser unilatéralement cette prime. Notre non-signature n’est en rien un obstacle à son versement ».