Alors que la direction a acheté la paix sociale en accordant le minimum syndical au personnel du collège « ouvriers » en proposant 2,40 % d’augmentation générale au 1er avril, elle discrimine d’une part les employés, techniciens et agents de maîtrise en leur accordant seulement 1,40 % d’augmentation générale au 1er avril et 1 % d’augmentation au mérite au 1er octobre, et d’autre part les assimilés cadres et cadres en n’accordant à ces catégories qu’une augmentation au mérite de 2,40 % au 1er octobre 2012.

La CFE CGC a fait part de son écoeurement à la direction et relevé le dédain de cette dernière pour le personnel qui constitue les courroies de transmission du bon fonctionnement de l’entreprise, alors qu’il est demandé toujours plus à ces collaborateurs et que leur charge de travail ne cesse de s’alourdir.

Il va sans compter que ces mêmes collaborateurs (appartenant aux classes dites « moyennes », tiraillés de toute part) ne reçoivent aucune aide ou si peu et ont le seul et unique droit de payer toujours et encore.

Que fait la direction pour eux ? Elle amplifie le phénomène en écrasant la grille hiérarchique des salaires. Pour la CFE CGC, c'est inacceptable.

Face au mutisme de la direction, la CFE CGC a donc quitté la table des négociations durant la séance du 23 février et a laissé à la direction le choix de ses partenaires, relevant qu’il soit dommageable qu’il faille bloquer un site pour se faire entendre.

Certains diront bien sûr mais alors pourquoi ne faites-vous pas grève ?

Tout simplement par esprit de responsabilité, par souci de préserver les activités du site de Wettolsheim et ainsi de se donner les moyens de satisfaire nos clients.

Mais il ne faudrait plus que la direction profite encore trop longtemps de cet esprit de responsabilité de son personnel encadrant, car « tant va la cruche à l’eau qu’elle se casse ».