C’est le 19 février que l’accord compétitité de Renault sera mis à la signature. « En 2016 et selon les volumes annoncés, nous devrions donc fabriquer 710 000 véhicules, soit ce que nous avons produit en 2008, mais avec près de 10 000 salariés en moins liés aux activités de production, auxquelles il faudrait ajouter 2 000 suppressions d’emplois dans l’ingénierie », lance la CGT qui refuse les conditions de l’accord. De même que la CFDT qui « refuse de signer sur les bases des exigences actuelles de la direction ». Notamment en matière d'organisation et de temps de travail.

Carlos Ghosn, le PDG, a annoncé symboliquement qu'il était prêt a décaler à fin 2016 le versement de 30 % de son bonus 2012. Est-ce que cela suffira à rallier une majorité de signataires ?

La CFDT demande un véritable projet industriel. Or, à Cléon où la direction annonce par exemple son engagement de fabriquer 60 000 boites de vitesses supplémentaires d’ici 2016), la CGT précise que ce volume sera retiré de l’usine de Cacia au Portugal. « La concurrence entre sites n’a jamais fait avancer positivement le projet industriel », lance la CGT.