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23 / 08 / 2010 | 90 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Renault : les salariés du Technocentre dénoncent les conditions de transport collectif

Implanté à Guyancourt, le Technocentre de Renault est tout sauf facilement accessible via les transports en commun. Renault a bien négocié des aménagements de lignes avec le Stif (syndicat des transports d'Île-de-France) et les opérateurs que sont SQYbus et Veolia, mais la situation est loin d'être satisfaisante. Et cela ne va pas s'arranger alors que 3 000 personnes en plus vont travailler sur le Technocenre d'ici 2012, soit 13 000 au total.

Un collectif des usagers des transports du Technocentre vient de se créer pour dénoncer les aménagements qui vont se mettre en place en septembre. Des places assises dans les bus vont être supprimées au profit de places débout, des lignes vont être supprimées ou écourtées avec des temps de transports qui augmenteront de 20 à 40 minutes pour certains salariés.

Ping pong

Renault et le Stif se renvoient la balle. « Renault cherche à faire des économies en se cachant derrière le fait que la politique de transport régionale est fixée par le Stif. Renault n’envisage aucun investissement tant que les choix des pouvoirs publics ne seront pas connus », déclare le collectif dans un courrier adressé fin juillet à Jean-Paul Huchon, président du Stif et président de la région Île-de-France.

  • Une demande a été faite au Stif pour avoir plus de bus le matin. Réponse négative car « c'est une ligne qui est quasiment exclusive à Renault ». Il appartient donc à l'entreprise de payer cette desserte.

« Bien qu’elle étale toutes ses promesses autour de la réduction du CO² et du véhicule électrique à grand soutien publicitaire, la direction de Renault n’ambitionne aucune véritable politique responsable en matière de transport respectueux des personnes et de l’environnement pour ses salariés. Au contraire, tout en bénéficiant de subventions de la région et de l’État, elle renforce simultanément son désengagement dans ce domaine, ce que nous jugeons scandaleux », lance le collectif dans son courrier, en soulignant le facteur de stress que génèrent les transports domicile-travail et en rappelant les résultats d'une récente enquête du cabinet Technologia sur le sujet.


Les salariés demandent un entretien avec le président de la région : « En comparaison avec d’autres pôles d’activités d’Île-de-France, la région Ouest, avec sa communauté d’agglomérations de St-Quentin-en-Yvelines, nous semble mal desservie et ses structures de transports restent désespérément en retrait. Pourquoi par exemple aucun projet d’extension de ligne RER vers la zone d’activités de Guyancourt n’est à l’étude malgré les milliers de salariés et les centaines de grandes entreprises présentes à cet endroit ? »


Au delà des transports en commun, Renault a annoncé un « test de covoiturage dynamique à partir de boîtier électronique (type iphone ou blackberry) ! »

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Bonjour,

Si le STIF, dont la mission est centrée sur le service public,  ne souhaite pas déployer de lignes de transport collectif pour le Technocentre, pourquoi Renault de les mets-elles pas en place directement avec un autocariste en négociant avec le STIF un dégrèvement sur le montant du Versement Transport ?

cdlt,

FB