Organisations
Réintégration d’un salarié protégé et hostilité du personnel de l’entreprise
L’inspecteur du travail a refusé de délivrer l’autorisation de licenciement.
Le ministre a confirmé ce refus et a ordonné la réintégration du salarié protégé à son poste de travail.
Trois salariés ont fait part à l’employeur de leur refus de continuer à travailler sous les ordres de l’intéressé.
En conséquence, l’employeur a réintégré ledit salarié à son poste, lui ôtant toutefois l’exercice de responsabilités sur les trois salariés concernés.
Dans cet arrêt du 24 juin 2014 (Cass. soc., 24-6-14, n° 12- 24623), la Cour de cassation indique que « le refus de travailler à nouveau avec le salarié investi d’un mandat représentatif pour des motifs écartés par l’autorité administrative ne peut suffire à caractériser une impossibilité de réintégrer celui-ci à son poste ».
La Haute Juridiction ajoute que « seule une impossibilité absolue peut libérer l’employeur de l’obligation de réintégrer le salarié à son poste de travail, avec maintien de ses conditions de travail antérieures ».
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