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15 / 01 / 2018 | 14 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Prison : risque de stigmatisation des radicalisés originaires de territoires d'outre-mer

L’intersyndicale pénitentiaire FO, CGT et UNSA appelle aujourd’hui à un mouvement de blocage à la suite de l’agression au couteau par un détenu radicalisé, le 11 janvier, de trois surveillants de la prison de Vendin-le-Vieil.

Les syndicats demandent le rétablissement des conditions de sécurité dans les prisons alors que « deux détenus radicalisés du centre pénitentiaire de Maubeuge, présumés liés à des affaires de terrorisme, ont été sortis de l’isolement afin d’être remis en détention classique, au milieu de tous les autres détenus, sans mesure ni consigne particulière », lance FO.

Au printemps 2017, le syndicat CFTC Libre Justice dénonçait un questionnaire envoyé par l’administration pénitentiaire dans les services relevant de la mission outre-mer.

Objectif : améliorer la prise en charge des radicalisés originaires de territoires d'outre-mer de la République mais détenues en Île-de-France.

Pour le syndicat « les personnes détenues radicalisées ou en voie de l'être, originaires des territoires ultra-marins, ne doivent pas êtres stigmatisées selon leurs origines. Il ne faut pas dresser le portrait d’un habitant de chaque territoire pour permettre l’émergence de profil ».

Cette « pseudo-étude » a été retirée le 30 mai 2017. Un terrain sensible alors que l'intersyndicale demande par exemple la « classification des établissements en fonctions du profil des détenus ».

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