Depuis plus d’un an, le mécontentement des salariés se faisait sentir chez Altiservice (fililiale du groupe Suez), gestionnaire des remontées mécaniques de station d'Artouste.

Un refus caractérisé de la direction d’entendre leurs revendications et de prendre date pour une réunion a conduit Ludo Paris, notre délégué syndical FO RMDS (remontées mécaniques et domaines skiables), après une assemblée générale, au dépôt d’un préavis de grève reconductible pour le 26 juillet.

Les revendications étant :

• le respect de la convention collective en termes de délai de prévenance,
• la durée des contrats de travail,
• la garantie d’embauche des saisonniers d’Artouste et la pérennisation des contrats de travail,
• la majoration des heures de travail sur un délai de prévenance inférieur à sept jours,
• l'augmentation de la grille des salaires,
• la majoration du panier repas,
• la prime de transport.

Il semble que la direction n’ait alors pas pris conscience de la gravité de la situation, minimisant les effets de l’arrêt des activités touristiques, et tout particulièrement du petit train, principale attraction estivale.

Aucune négociation véritable n’ayant eu lieu, le jeudi 26, les deux tiers du personnel se sont déclarés grévistes, paralysant la station d’Artouste.

• Commerçants et touristes, informés de ce conflit, très largement médiatisé, ont pris le parti de défendre l’intérêt des salariés, leur apportant un soutien total.

Malgré cela, il aura fallu à la direction du groupe Altiservice, pour accepter les négociations, une deuxième journée de grève le 3 août et le dépôt d’un autre préavis pour le 9 août.

Bravo pour leur pugnacité à tous les participants, directs ou indirects, qui auront permis aux salariés d’Artouste d’obtenir, enfin une partie de leurs revendications.