En 2022, il y a eu plusieurs augmentations salariales (5% en février, 1 % en mai et 6% en décembre), juste pour suivre les augmentations du Smic.

Certains syndicats affirmant même que les salariés avaient obtenus 12% d’augmentation de salaire en 2022. Évidemment, cela est un mensonge, car en étalant les augmentations sur l’année, cela fait à peine 4,5% d’augmentation alors que l’inflation, elle, a été constatée à +5,9% (énergie +20%, alimentaire+ 15%).

FO / UNCP n’a pas signé ces accords Smicardisant les professions du transport routier. L’ensemble des autres OS (CFDT/ CGT/ CFTC/ CFE-CGC) oui. N’oublions pas que plus les salaires sont proches du Smic, plus les employeurs gagnent en Allègement Pillon.

Alors que l’accord de fin d’année prévoyait« une clause de revoyure » s’il y avait une deuxième augmentation du Smic, l’ensemble des organisations patronales a balayé ça d’un revers de la main car aucune n’avait de mandat. Pour elles, la prochaine réunion sur les salaires aura lieu en octobre/novembre 2023.

On comprend vite que, pour la 2e fois, la partie patronale ne respecte pas sa parole pourtant écrite dans l’accord, et que renvoyer la négo salariale en fin d’année comptera uniquement pour 2024.

En attendant , seuls deux coefficients sont à peine au-dessus du Smic pour les ouvriers/employés . Pour les autres salariés du transport routier, c’est un écrasement des grilles salariales vers le Smic.

Donc, pour tous les salariés du transport routier, quelle que soit la catégorie, une perte importante du pouvoir d’achat en 2022 qui se poursuit en 2023. Mais que font les syndicats signataires CFDT, CGT, CFTC, CFE-CGC afin de faire respecter leurs signatures ? Absolument rien !

NB: le secteur du transport routier de marchandises (TRM)