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30 / 10 / 2024 | 64 vues
Elise Saada / Membre
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Pour les Français... Bien-être mental et la bonne santé sont liés!

La santé mentale est un sujet essentiel sur le plan de la santé publique et un enjeu majeur de la prévention.

 

Ainsi la Mgéfi, mutuelle spécialiste de la Fonction publique, a souhaité mener une étude avec l’institut Viavoice* afin d’approfondir ce sujet en dressant un état des lieux du bien-être mental des Français, et plus particulièrement des agents publics.

 

Le constat : les Français attribuent en partie la bonne santé générale au bien-être mental, mais les actions de prévention restent peu pratiquées, ni même connues.


Ce baromètre montre dans un premier temps que 36 % des Français interrogés placent le bien-être mental dans la liste des éléments qui contribuent le plus à un bon état de santé général en quatrième position, après l’alimentation (59 %), le sommeil (51 %) et l’activité physique et sportive (49 %).


S’ensuivent une bonne hygiène corporelle (28 %), la non-consommation d’alcool de tabac et de drogues (20 %) et l’environnement (qualité de l’air et condition de vie) pour 20 % d’entre eux.


Singulièrement, recevoir des soins médicaux régulier n’arrive qu’en 8ème position pour 16 % des Français et seulement 10 % des agents publics, mettant l’accent sur l’alimentation.

 


« Mettre un élément avant l’autre n’a pas vraiment de sens sur le plan scientifique. En réalité l’alimentation, le sommeil, l’activité physique et le bien-être mental sont tout aussi importants les uns que les autres. Mais ce classement reflète bien la perception liée à la communication faite sur la santé », commente le professeur Boris HANSEL, endocrinologue-nutritionniste. « Nous sommes confrontés tous les jours aux messages de prévention sur l’alimentation, que ce soit à la télévision ou même sur les emballages des produits que nous achetons, comme le Nutriscore. Les Français savent que l’alimentation joue un rôle sur leur santé. On aurait souhaité que le bien-être mental soit au même niveau mais cela prouve qu’il y a encore du chemin à faire en matière de prévention pour donner à chacun les clés de compréhension. »

 


Parmi les réflexes quotidiens mis en place par les répondants, on constate que :
 76 % déclarent être attentifs à la qualité de leur sommeil,
 72 % pratiquent une activité physique régulière,
 70 % surveillent leur alimentation.


La santé mentale : Grande cause nationale 2025


Cette étude montre enfin que si le sujet de la santé mentale est bien pris en considération par les Français interrogés, ces derniers n’ont qu’une vision superficielle de ce qu’il faudrait faire, révélant ainsi l’insuffisance de la prévention en la matière. Seuls 45 % des interrogés déclarent mettre en place des actions pour prévenir le mal-être mental telles que le suivi par un psychiatre, l’hypnose, le recours à des assistants sociaux ou à des lignes d’écoute spécialisées.


« La Mgéfi a à cœur d’informer ses adhérents sur tous les aspects de la prévention et de les accompagner afin qu’ils puissent s’inscrire dans un parcours au quotidien. La prévention est en effet le point de départ d’une vie à la fois maîtrisée et accomplie.


C’est pourquoi, depuis maintenant deux ans, la mutuelle s’engage au travers d’actions de prévention sur le thème de l’activité physique et du bien-être sur tout le territoire », explique Didier DEBORD, président de la Mgéfi.


« La Grande cause nationale 2025 sera, comme annoncé par le Premier ministre Michel BARNIER, dédiée à la santé mentale. La Mgéfi s’engage elle-aussi pour mettre en lumière ce sujet encore insuffisamment abordé. Afin de nourrir la réflexion, la mutuelle prépare un colloque en début d’année prochaine au Palais du Luxembourg et proposera des pistes de travail, identifiera des plans d’actions en santé publique et
construira de nouvelles ressources à destination de ses adhérents
», poursuit-il....

 

*Enquête réalisée en ligne du 19 au 30 avril 2024, auprès d’un échantillon de 1434 personnes représentatives de la population française, dont 568 agents publics. 90 % des Français adoptent des réflexes quotidiens visant à prendre soin de leur santé mentale.

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Santé mentale et expériences du travail, du chômage et de la précarité

Quatre rapports d'études pour mieux comprendre les interactions entre la santé mentale, les conditions de travail des personnes occupant un emploi, le chômage et la précarité professionnelle.

 

À l’issue d’un séminaire de recherche « Santé mentale, expériences du travail, du chômage et de la précarité » qui s’est achevé en 2018, la Dares et la Drees ont lancé en 2019, un appel à projets de recherche afin d'examiner les conséquences des transformations des conditions et de l'organisation du travail, des nouveaux modes de management, des nouvelles formes d'emploi, ainsi que des emplois précaires et du chômage sur la santé mentale. Cet appel visait également à explorer les dispositifs de prévention, de rétablissement ou de réparation des atteintes à la santé mentale des actifs. 

 

Pour explorer ces différentes dimensions, plusieurs projets ont été retenus, dont quatre ont été spécifiquement suivis par la Dares.

 

-Impact de l’intensification et de l’autonomie au travail sur la santé mentale

-Étude des relations entre les conditions de travail difficiles, les troubles du sommeil, la dépression et les conduites addictives chez des travailleurs en situation de précarité dans la cohorte CONSTANCES

-Santé mentale et expérience subjective du chômage: Une approche par la psychodynamique du travail

-Les effets subjectifs des « nouvelles » organisations du travail: Souffrance et plaisir au travail dans une plateforme numérique, une Scop et une entreprise libérée

 

Pour plus de détails sur les travaux  de la Dares: