A mi-parcours des négociations entre les organisations syndicales et la direction de la division Power du Groupe Valeo, la CFE-CGC maintient ses revendications et demande au groupe Valeo des mesures d’accompagnement et de reclassement des salariés, dignes d’un équipementier mondial de premier rang.

Les négociations vont sans doute se tendre encore un peu plus dans les jours à venir lorsqu’il s’agira de négocier les primes supra-légales, les indemnités liées aux congés de reclassement ou les dispositions visant à accompagner les salariés éligibles à la préretraite “amiante”.

Sur ce dernier point, la CFE-CGC est en complet désaccord avec la direction puisque celle-ci refuse de cumuler les indemnités relatives au PSE et celles prévues par l’accord amiante en vigueur dans le groupe.

Pour les salariés ayant été exposés à l’amiante et de surcroît touchés par les PSE, c’est la double peine.

Pour la CFE-CGC, il est inadmissible de ne pas prendre en compte ce double préjudice moral et sanitaire.

En licenciant des salariés amiantés, Valeo se désengage de ses obligations d’employeur et renvoie à la société civile la prise en charge de ses ex-salariés.

Les négociateurs CFE-CGC ont déjà proposé des dispositifs qui permettraient d’éviter cette injustice.

Les négociations doivent théoriquement aboutir à un accord fin mars dans les trois sociétés juridiques concernées par les 860 postes supprimés.