Le Président de la République a pris la décision unilatérale de fermer tous les blocs opératoires. Le personnel infirmier des blocs opératoires des cliniques privées est ainsi mis au chômage pour les CDD ou dans l’obligation de prendre des congés/récupérations pour les CDI, ceci dans l’attente de la mise en place du dispositif de chômage partiel à partir du vendredi 20 mars 2020 pour certains établissements privés.
 

Surnombre de soignants ici, manque ailleurs
 

D’autre part, en Loire-Atlantique par exemple, l’organisation territoriale de santé oblige le flux des patients à passer en premier lieu par le CHU de Nantes. Ce flux de malades ne saturant pas les services du CHU, il n’y a pas de réorientation vers les cliniques privées. Par conséquent, le mécanisme de mise en repos/récupérations est identique au CHU de Nantes.

Il y a manifestement un défaut d’organisation du personnel de santé sur le territoire national car il y a un manque de soignants flagrant dans certaines zones et un surnombre dans d’autres.

Autre point qui signe une mauvaise organisation des services gouvernementaux, le site de la réserve sanitaire reste difficilement accessible pour l'inscription des candidats (connexion difficile et procédure trop complexe voire impossible en raison de nombreux « bugs » du site internet). Dans le cas d'une volonté d'engagement dans la réserve médicale des forces armées, les difficultés de joindre ses services relèvent de la « mission impossible ».