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13 / 10 / 2024 | 7 vues
Christine Simon / Abonné
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50 millions d'euros qui concernent directement les postiers

Après avoir annoncé une ponction de 50 millions d’euros dans la compensation dédiée à l’aménagement du territoire, l’une des quatre missions de service public assurées par La Poste, le gouvernement vient de faire machine arrière.

 

Sage décision quant on connait le manque à gagner que doit supporter La Poste. Car malgré une compensation de 177 millions pour cette mission, gravée dans un accord entre l’État, La Poste et l’association des maires de France, le reste à charge pour l’entreprise publique reste élevé, 163 millions pour 2023.

 

Globalement, pour les quatre missions, aménagement du territoire, service postal universel, distribution de la presse et accessibilité bancaire, La Poste a dû financer, après compensation et toujours pour 2023, à hauteur de 843 millions d’euros.

 

Pour notre organisation syndicale , ce dont a besoin La Poste, c’est une compensation à l’euro près de ses missions pour atteindre une situation financière suffisamment solide à même de pouvoir assurer investissements et diversification de ses activités. 
 

C’est aussi le passage obligé pour assurer l’emploi des postiers, revaloriser les rémunérations et améliorer les conditions de travail.

 

Pour ces raisons, nous exigeons  inlassablement cette juste compensation auprès de l’État qui, régulièrement, nous reçoit le sujet. Ainsi, la dernière audition qui a eu lieu à l’assemblée nationale le 2 octobre dernier, a contribué au rétropédalage de l’État. De plus, régulièrement, notre fédération interpelle   les actionnaires, écrit aux membres du Conseil d’Administration et ne cesse d’informer tous les postiers.

 

Si la question est plus politique que postale, il n’en demeure pas moins que ce sont les postiers, avec les citoyens, qui sont le plus impactés.

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