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Ne plus être seul dans son lit... d’hôpital ?
Lorsqu’on vient d’être opéré, encore endormi, les sens livrés aux mains expertes de soignants confirmés, on ne peut imaginer un seul instant avoir une compagnie dans son lit. Et pourtant !
C’est le cas au CHU de Limoges.
Les paparazzi, assoiffés d’émotions fortes, peuvent nous quitter ici. Ce n’est pas une histoire de bonnes mœurs. Ici, nous sommes à l’hôpital. Plus précisément à la sortie du service de chirurgie thoracique cardiaque et vasculaire (le CTCV comme ils disent).
Les lits sont spécialement adaptés pour transporter des malades en toute sécurité. D’ailleurs, ils sont achetés par le groupement de coopération sanitaire des hôpitaux pour les achats (l’UNIHA).
Un malade vient d’être opéré. Il est allongé sur un lit adapté, avec des tuyaux partout, des pompes, des appareils respiratoires. C’est un lit spécial pour que le soignant soit directement positionné à la tête du malade intubé. La perfusion est suspendue sur sa tige. L’obus d’oxygène accroché sur le côté. Tout est bon pour assurer le transport en toute sécurité entre la salle d’opération et la salle de réveil ou la chambre.
Mais la salle d’opération est au rez-de-chaussée, la chambre à l’étage. Le soignant, le plus souvent l’infirmière, se présente aux portes de l’ascenseur avec le lit. Alors, les grandes manœuvres commencent.
Pour que le lit puisse rentrer dans la cabine, il lui faut démonter la tête et le pied et poser les éléments sur le lit. (Même si l’hôpital veut faire de ses infirmières des techniciennes du soin, aucun outil n’est nécessaire pour cette opération de démontage). Lorsque les patients sont intubés et ventilés, il est indispensable de mettre les différents matériels sur le lit. L’obus d’oxygène, l’appareil à contre-pulsion, la pompe d’assistance respiratoire etc. Ce dernier n’est plus tout seul, mais aucun élément ne repose sur lui. Tout se trouve autour. À droite, à gauche, au pied, à la tête. Ensuite, le soignant tire le lit par la tête pour s’engager dans l’ascenseur et se place de côté pour pousser le lit jusqu’au fond. Coincé entre le lit et la paroi, il peut enfin atteindre les boutons pour accéder à l’étage souhaité.
Une fois arrivé, il fait l’opération inverse. L’obus d’oxygène, les différents appareils, la tête et le pied du lit retrouvent leurs emplacements respectifs. Et le malade est ramené à sa chambre.
Il se réveille lentement. Et lorsque, par chance, il peut s’adresser à l’infirmière qui a pris un peu de temps « non facturable » pour répondre a ses inquiétudes, elle répond :
« Bonjour Monsieur. Rassurez-vous. Tout s’est bien passé. Il n’y a eu aucun problème ! »
C’est le cas au CHU de Limoges.
Les paparazzi, assoiffés d’émotions fortes, peuvent nous quitter ici. Ce n’est pas une histoire de bonnes mœurs. Ici, nous sommes à l’hôpital. Plus précisément à la sortie du service de chirurgie thoracique cardiaque et vasculaire (le CTCV comme ils disent).
Les lits sont spécialement adaptés pour transporter des malades en toute sécurité. D’ailleurs, ils sont achetés par le groupement de coopération sanitaire des hôpitaux pour les achats (l’UNIHA).
Un malade vient d’être opéré. Il est allongé sur un lit adapté, avec des tuyaux partout, des pompes, des appareils respiratoires. C’est un lit spécial pour que le soignant soit directement positionné à la tête du malade intubé. La perfusion est suspendue sur sa tige. L’obus d’oxygène accroché sur le côté. Tout est bon pour assurer le transport en toute sécurité entre la salle d’opération et la salle de réveil ou la chambre.
Mais la salle d’opération est au rez-de-chaussée, la chambre à l’étage. Le soignant, le plus souvent l’infirmière, se présente aux portes de l’ascenseur avec le lit. Alors, les grandes manœuvres commencent.
Pour que le lit puisse rentrer dans la cabine, il lui faut démonter la tête et le pied et poser les éléments sur le lit. (Même si l’hôpital veut faire de ses infirmières des techniciennes du soin, aucun outil n’est nécessaire pour cette opération de démontage). Lorsque les patients sont intubés et ventilés, il est indispensable de mettre les différents matériels sur le lit. L’obus d’oxygène, l’appareil à contre-pulsion, la pompe d’assistance respiratoire etc. Ce dernier n’est plus tout seul, mais aucun élément ne repose sur lui. Tout se trouve autour. À droite, à gauche, au pied, à la tête. Ensuite, le soignant tire le lit par la tête pour s’engager dans l’ascenseur et se place de côté pour pousser le lit jusqu’au fond. Coincé entre le lit et la paroi, il peut enfin atteindre les boutons pour accéder à l’étage souhaité.
Une fois arrivé, il fait l’opération inverse. L’obus d’oxygène, les différents appareils, la tête et le pied du lit retrouvent leurs emplacements respectifs. Et le malade est ramené à sa chambre.
Il se réveille lentement. Et lorsque, par chance, il peut s’adresser à l’infirmière qui a pris un peu de temps « non facturable » pour répondre a ses inquiétudes, elle répond :
« Bonjour Monsieur. Rassurez-vous. Tout s’est bien passé. Il n’y a eu aucun problème ! »
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia
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