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14 / 08 / 2013 | 1 vue
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Mystère sur les conditions sociales imposées par Areva au repreneur d’Euriware

Areva accélère la cession d’Euriware, sa filiale informatique, à un repreneur qui a toutes les chances d’être Capgemini. Depuis le 11 juillet, l’annonce du repreneur et de son projet est avancée à mi-septembre pour une signature au mois de novembre et une prise d’effet au 1er janvier 2014 alors que tout devait se boucler initialement dans le courant du premier trimestre 2014. Les syndicats d’Euriware s’inquiètent de la fin des avantages sociaux dont bénéficient les salariés de la filiale, notamment au niveau de la mobilité géographique qui profite d’un accompagnement qualifié de très social par la CGT. Des syndicats qui ne comprennent pas pourquoi la direction d’Areva refuse « de communiquer les conditions sociales de maintien des emplois soi-disantes imposées aux candidats à la reprise ».

« La cession sera bien une cession de titres et uniquement de titres. Cela veut dire qu’il n’y a pas de reprise d’entreprise, ni d’activité… L’article L.1224-1 du Code du travail ne s’applique pas dans ce cas. Il s’agit d’une simple continuité de notre activité quotidienne, pour nous mais également pour l’entreprise, mais cela signifie également que le nouvel actionnaire peut prendre toutes les décisions qui lui chantent sur notre organisation, nos implantations, nos activités. Cela veut dire également que dès le jour effectif de la cession de titre, le 1er janvier prochain, nous sortons du groupe Areva et donc tous les accords collectifs groupe qui s’appliquaient à nous par défaut d’accord au niveau de l’entreprise ne nous couvrent plus. Rien n’empêchera également le repreneur de lancer un plan social sur les sites qu’il veut supprimer ou dont il voudra délocaliser les activités », souligne la CGT qui rapporte que le 23 juillet, la Direction régionale du travail de Savoie avait planifié une réunion sur le thème « enquête sur les impacts sociaux et économiques de la suppression du site Euriware de Technolac dans le cadre du rachat de l’entreprise ». Un site qui emploie 200 salariés. Une réunion finalement annulée la veille alors que les syndicats n’ont de cesse d’alerter le Ministère du Redressement productif sur les risques sociaux de cette cession.

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Merci de ces précisions. Je ne pensais pas que les activités considérés comme "non critique" pour le compte du groupe représentaient encore 60 % du total.