Les multiples dimensions de la santé au travail imposent une approche pluridisciplinaire entre la sociologie, la gestion, la psychologie, l'ergonomie, l'économie, la philosophie ou encore la paléoanthropologie,...

Pour mieux comprendre les enjeux et innover dans les pratiques des entreprises, Malakoff Médéric lance un prix qui présente une première originalité : valoriser l'édition d'ouvrages de vulgarisation autant que les recherches académiques sur le champ de la santé au travail. Miroir Social est partenaire de ce prix.

Groupe paritaire et mutualiste, à but non lucratif, Malakoff Médéric exerce deux métiers : la gestion de la retraite complémentaire et l’assurance des personnes (santé, prévoyance, épargne).

Son ambition est d’optimiser la protection sociale de ses clients, individus et entreprises, et de prendre soin de la santé, du bien-être et du bien vieillir de ses assurés et de leurs familles tout au long de la vie.

Malakoff Médéric met en œuvre une stratégie de gestion du risque santé avec un triple objectif : 

• permettre à nos clients (entreprises et salariés) de contenir leur budget santé ;
• contribuer à la santé et au bien-être des salariés ;
• participer ainsi à la durabilité de notre système de protection sociale.

Malakoff Méderic s’engage en faveur de l’entreprise nouveau territoire de santé active.

Paroles d'auteurs ou de co-auteurs

Retrouvez les mini interviews de chacun des auteurs ou co-auteurs des huit ouvrages sélectionnés.

Francis Gindsbourger, économiste du travail

• Les sciences deviennent des obstacles à la responsabilisation des acteurs


Thierry Calvat, sociologue

• Les aidants vont faire évoluer les modes de management

Jean-Pascal Gond, économiste

• Les indicateurs de la santé doivent intégrer les parties prenantes de l’entreprise

Jean-Paul Ollivier, cardiologue

• Bien vieillir, ce sera bien vieillir au travail

Pascal Pick, paléoanthropologue

• 
Notre approche cartésienne est source de stress

Gérard Huber, philosophe

• Comment le travail est-il devenu un facteur de désintégration ?

Dominique Steiler, psychologue

• Ce n’est pas parce que rien ne va mal que je vais bien !

François Dupuy, sociologue des organisations

• Le risque psychosocial est une conséquence du désengagement des cadres


Des projets de recherche pluridisciplinaires et opérationnels

Les porteurs de projets de recherche en lien avec la santé au travail ont jusqu'au 10 décembre pour postuler à un financement. Un budget global de 50 000 euros donnera les moyens à plusieurs d'entre eux de voir le jour dans un délai de 6 à 12 mois.

Le bulletin de participation (cf fichier attaché dans le bloc « ressources ») est à retourner à : redaction@miroirsocial.com.

Contacter cette adresse pour toute demande de précision.

Le prix entend démontrer en quoi la recherche académique est capable de répondre aux besoins des entreprises tout en acceptant de s'exposer publiquement.

Quatre projets de recherche, émanant de quatre laboratoires, ont pour le moment été considérés comme éligibles et sont donc présentés en ligne.

• Avec « Présentéisme d'aujourd'hui, absentéisme de demain », Le CLERSÉ (Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques ) propose par exemple de « faire parler » les données d’absence d’un établissement hospitalier de 4 000 agents.

• L'IREGE (Institut de recherche en gestion et en économie), rattaché à l'institut de management de l’Université de Savoie propose une préconisation sur les modes de prévention des risques dans une structure publique où le travail s'intensifie.

• Avec « La santé des éboueurs : analyse des déterminants professionnels et organisationnels de l’absentéisme », Stéphane Le Lay, Sociologue, EPTA/CRTD-CNAM et Grégor Bouville, CNRS UMR 7088 / Université Paris Dauphine-PSL franchissent une étape supplémentaire dans la connaissance des liens entretenus entre conditions de travail et santé au travail.

• Avec « L'entrée au travail », cette équipe GTM du laboratoire CRESPPA cherche à évaluer la santé, non pas au travers de la situation de salariés « intégrés » dans leur environnement de travail mais plutôt regarder comment se passe « l’entrée au travail ». Quelles sont les processus qui concourent à une bonne inscription dans l’activité de travail ? Quels peuvent en être les effets sur la santé des individus ?

« Les entreprises méconnaissent trop ce que peuvent leur apporter les sciences humaines et sociales (SHS) », Laurent Wauquiez 
« Les entreprises méconnaissent trop ce que peuvent leur apporter les SHS. Il est temps que le monde de l’entreprise s’adapte aux évolutions de l’université, qu’elle accueille par exemple beaucoup plus de docteurs en sciences humaines et sociales ! Réciproquement, il faut une meilleure formation des chercheurs au monde de l'entreprise », souligne Laurent Wauquiez dans l'interview qu'il a accordé à Miroir Social.

Un jury pluridisciplinaire et paritaire

Les profils des 24 membres qui composent le jury du prix illustrent l’indispensable diversité des visions qui permettent une compréhension partagée d’un sujet complexe. Aux côtés du sociologue Norbert Alter, professeur à l’Université Paris-Dauphine, qui préside le jury, on retrouve donc des experts de la santé au travail de divers horizons (ministériel, recherche, conseil) mais aussi des représentants des salariés et des directions. Retrouvez les présentations des membres du jury qui se prononceront sur les ouvrages et les projets de recherche en fonction de six critères : la pédagogie, l’actualité, la pertinence, l’ambition, les fondements scientifiques, l’engagement. La remise de ce prix à deux faces se déroulera courant janvier.

Le jury n'est pas le seul à voter

Dernière originalité de ce prix, les visiteurs du site dédié ont la possibilité de voter et d'évaluer à la fois un ouvrage et un projet de recherche, sur les mêmes critères que le jury. Si aucune pondération n’est attachée aux échos en ligne, l’ensemble de ces retours sera transmis aux membres du jury afin d’enrichir les délibérations. Ce « vote consultatif » ne sera pas affiché en temps réel sur le site afin de ne pas créer des biais. Le plus courant étant de voter pour l’ouvrage ou le projet affichant déjà le plus de réactions. Une synthèse complète des retours sera en revanche publiée sur le Miroir Social au moment de l’annonce de l’ouvrage et des projets de recherche primés.

Le relais de Miroir Social

Fort de ses 8 500 lecteurs et contributeurs, acteurs du social au sein des entreprises, Miroir Social lance un groupe de discussion dédié au prix. L'occasion de partager les réflexions inspirées par la lecture de livres sur les conditions de travail, d'échanger sur la place des auteurs-experts dans les débats, de repérer les données à explorer par les chercheurs,... Une série de contenus produit par la rédaction de Miroir Social viendra nourrir les échanges pendant les prochaines semaines.