Les représentants de l’ESS en fusion
La volonté du Haut-Commissaire à l’ESS, Christophe Itier, est claire : il ne veut voir qu’une seule tête. Le dialogue institutionnel entre le gouvernement et les représentants de l’ESS passe par l’unification des instances de représentation qui sont, à l’heure actuelle, au nombre de trois : ESS France, la Chambre française de l’ESS qui réunit les têtes de réseau nationales des familles de l’ESS, le Conseil national des CRESS (CNCRESS), où l’on retrouve les Chambres régionales de l’ESS qui représentent les acteurs et familles en province, et l’Union des employeurs de l’ESS (UDES) http://www.udes.fr/, qui regroupe les syndicats employeurs de 14 branches de l’ESS.
L'objectif pour Christophe Itier est de :
- remplir ses obligations vis-à-vis du gouvernement et de l’Élysée qui souhaite revoir la manière de travailler avec les corps intermédiaires, notamment en regroupant les acteurs ;
- et sortir l’ESS de son invisibilité institutionnelle et populaire qui persiste malgré la loi Hamon de 2014 et la médiatisation grandissante de ses valeurs.
De ce point de vue, l'UDES, ESS France et CNCRESS sont d’accord. Tout le monde aurait à gagner à clarifer les messages portés par les acteurs de l’ESS. C’est pourquoi les trois instances affichent une volonté de bien faire, en réfléchissant ensemble aux différentes solutions. Plusieurs hypothèses sont ou ont été posées sur la table.
L’issue devra être trouvée d’ici la fin de l’année. Si l’entente se révèle impossible, il est fort probable que le projet de loi de finances tranchera.
Pour en savoir plus: https://www.chorum.fr/actus/les-representants-de-less-en-fusion/.