Ce sont donc 73,4% des 120 000 salariés de l'UES France Télécom-Orange qui ont voté le 22 janvier pour l'élection professionnelle. De concert, les syndicats se réjouissent de ce taux de participation qui reste stable (74% lors des précédentes élections) malgré la réduction des effectifs (22 000 électeurs de moins depuis 2006).

40 % des effectifs sont désormais cadres

La CGT (26%) et SUD (22,3%) se maintiennent aux deux premières places mais perdent respectivement 2,7 et 2,4%. La CFDT progresse de 1,6 % pour conforter une troisième place à 22 %. FO se maintient en 4ème position avec 12,2%, score identique à la précédente élection. Le seul changement dans le classement se joue pour la 5ème place puisque l'alliance CFE-CGC Unsa, avec un score qui flirte avec les 10% (9,8%), dépasse la CFTC (6,8%).

• Un protocole électoral maison permet d'appliquer la loi couperet sur la représentativité qu'à partir de 2011. La CFTC reste donc représentative. La CFE-CGC manque de 0,2% la barre pour le moment symbolique des 10 %.

Une progression de plus de 3% pour la CFE-CGC/ Unsa. SUD parle d'un « bond » qu'elle explique en partie par une « augmentation du nombre de cadres qui représentent aujourd'hui environ 40% des effectifs. »

La « modification de la composition sociale » de l'entreprise (départ des fonctionnaires, suppressions d'emplois et accroissement de la sous-traitance) n'explique pas tout. Selon SUD, « les organisations syndicales qui assuraient la gestion du Comité Central de l’UES “France Télécom - Orange” ont pu aussi être sanctionnées dans le cadre d’une campagne électorale très agressive, voire calomnieuse, à propos des activités sociales et culturelles. »