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La prévention paradoxale de la pénibilité sur le travail de nuit
Le travail de nuit des femmes augmente de 30 % le risque de développer un cancer du sein, confirme une étude française publiée le 19 juin dans l'International Journal of Cancer. Le caractère cancérogène de cette profonde perturbation biologique n’est pas une découverte.
Les nuits, elles continuent de les enchaîner, les infirmières des deux centres de soins de l’Institut Curie, une fondation pourtant spécialisée dans la recherche et le traitement du cancer. C’est un volant d’une bonne vingtaine de nuits payées en heures supplémentaires qui va être accordé et s’ajouter au nouveau contrat de travail du personnel infirmier de nuit, qui prévoit désormais 123 nuits par an, sur une amplitude de 12 heures (20h00 - 8h00).
Le comble du paradoxe pour un Institut qui entend mener un plan d'action de prévention de la pénibilité.
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