Les postiers se déplacent de plus en plus avec leur véhicule personnel, notamment en raison de l’augmentation incessante du périmètre du territoire, au réseau comme au courrier.

Conséquences : de la fatigue et du stress en plus et un coup dur pour le porte-monnaie !

Depuis deux ans, notre fédération demande une revalorisation...

Lors des NAO 2017 et 2018, nous avions déjà alerté sur cette situation et demandé une ouverture des négociations sur une revalorisation des indemnités kilométriques à la Poste. Depuis des mois, le prix des carburants a augmenté de façon exponentielle. Les Français s’en émeuvent largement. Les postiers aussi.

Qui est responsable ?

Pourquoi les postiers seraient-ils durement pénalisés alors que l’entreprise les contraint à utiliser leur véhicule personnel pour assurer des déplacements professionnels de plus en plus longs et de plus en plus fréquents ?

Il est donc urgent pour la direction de la Poste d’ouvrir une négociation sur la revalorisation de l’indemnité kilométrique (inférieure à celle prévue par le barème fiscal).

À l’heure où le gouvernement vient de décider (pour ceux qui optent pour le système de déduction de leurs impôts en frais réels) que le système des indemnités kilométriques va être amélioré pour les petites cylindrées (le barème kilométrique va être revalorisé de 10 % pour les véhicules de 3 chevaux fiscaux (CV) ou moins et de 5 % pour les voitures comptant 4 CV), la direction de la Poste serait bien inspirée de prendre des mesures concrètes en faveur des postiers qui parcourent chaque jour plus de kilomètres avec leur véhicule personnel pour créer la richesse de l’entreprise…

Pour nous, syndicat du pouvoir d’achat, le porte-monnaie des salariés ne doit plus être amputé de la sorte. Il faut ouvrir une négociation et vite !