Organisations
La Cour des Comptes très critique sur l'organisation du service des douanes
La Cour des Comptes (qui a désormais un avis sur tout en s'érigeant maintenant et très régulièrement en donneuse de leçons) vient de rendre public un rapport plutôt sévère sur « l'action de la douane dans la lutte contre les fraudes et les trafics », considérant qu'il est nécessaire de « restructurer » le réseau qui comporte une douzaine de directions interrégionales et une quarantaine de directions régionales.
Bien évidemment, peu importe à ses yeux de disposer d'un réseau de proximité mais « resserons » en fait, alors que les Douanes connaisent depuis des années (comme la plupart des services de Bercy) des suppressions d'emplois pour le moins significatives, la Cour estime qu'il convient de supprimer les petites unités, selon elle « sans efficacité réelle dans la lutte contre la fraude et les trafics », pour « satisfaire à la fois les impératifs budgétaires et d'efficacité » (l'odre des facteurs énoncés est bien significatif).
Les principaux éléments du rapport de la Cour soulignent :
Alors que les organisations syndicales sont depuis des mois (pour ne pas dire plus) dans un dialogue de sourds avec leur direction sur un projet stratégique « douanes 2018 » (qui a déjà suscité de vives réactions), nul doute que ce rapport sera « apprécié » comme il se doit, puis qu'il continue de se situer dans la logique d'exigence du « faire mieux avec moins ».
Bien évidemment, peu importe à ses yeux de disposer d'un réseau de proximité mais « resserons » en fait, alors que les Douanes connaisent depuis des années (comme la plupart des services de Bercy) des suppressions d'emplois pour le moins significatives, la Cour estime qu'il convient de supprimer les petites unités, selon elle « sans efficacité réelle dans la lutte contre la fraude et les trafics », pour « satisfaire à la fois les impératifs budgétaires et d'efficacité » (l'odre des facteurs énoncés est bien significatif).
Les principaux éléments du rapport de la Cour soulignent :
- des priorités peu étayées, une efficacité mal évaluée, une stratégie insuffisamment affirmée ;
- des incertitudes dans l'estimation des ressources affectées à la lutte contre les fraudes et trafics et de résultats malaisés à apprécier ;
- une adaptation à accélérer, une organisation des contrôles à perfectionner et une gestion des moyens à améliorer.
Alors que les organisations syndicales sont depuis des mois (pour ne pas dire plus) dans un dialogue de sourds avec leur direction sur un projet stratégique « douanes 2018 » (qui a déjà suscité de vives réactions), nul doute que ce rapport sera « apprécié » comme il se doit, puis qu'il continue de se situer dans la logique d'exigence du « faire mieux avec moins ».
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