L'État et un fonds de pension misent sur l'aluminium.
Le FSI (Fonds stratégique d'investissement) et le fonds de pension Appolo prennent respectivement 10 et 51 % du capital de la branche des produits usinés (alliages aluminium) cédée par Rio Tinto qui conserve 39 % du capital. « Ainsi, en France, c’est une entité constituée principalement par la société Rhénalu (3 000 personnes, deux sites : Issoire et Neufbrisach), la société Aviatube (Carquefou, Montreuil Juignier), le centre de recherche de Voreppe (250 personnes) et la société Softal qui va devenir une entité autonome », souligne la CFE-CGC, qui « considère qu’il y a une opportunité de développement pour une branche industrielle à très haut potentiel (aéronautique, recherche) délaissée par Rio Tinto. A condition de pratiquer une analyse de la valeur un peu plus intelligente et ambitieuse que celle pratiquée jusqu’alors par les financiers qui gèrent nos entreprises ».
Pas encore de commentaires