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03 / 03 / 2011 | 3 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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L'alternance mérite un véritable dialogue social

Le 1er mars, Nicolas Sarkozy annonçait un nouveau plan de relance de l'apprentissage pour atteindre 800 000 jeunes formés par l'alternance en 2015, contre 550 000 aujourd'hui... Le quota d'alternants passerait de 3 à 4 % de l'effectif pour les entreprises de plus de 250 salariés.

Aujourd'hui, le quota est de 3 %, avec un malus correspondant à 0,1 % de la masse salariale. L'idée serait de moduler ce malus (de 0,3 % à 0,05 % de la masse salariale) en fonction de l'effort et de la taille de l'entreprise. Un bonus de 400 euros par contrat d'alternance sera versé aux entreprises au dessus des 4 %.

Le 1er mars, à l'occasion d'un débat organisé par l'AJIS, Gérard Larcher, le président du Sénat, a estimé que ce 4 % était un objectif lourd de sens en termes de dialogue social dans les entreprises.

Et ce dernier de plaider pour une refondation du dialogue social interprofessionnel qui puisse s'inscrire sur un « terrain neutre », en amont du législatif, avec une véritable reconnaissance de ses apports. « Le financement de ce dialogue social refondé est possible », a précisé Gérard Larcher, qui réunissait le mercredi 2 mars au Sénat, 7 des 8 négociateurs syndicaux et patronaux. Seule la CGT a décliné cette invitation à échanger sur l'agenda social 2011. 

« Ces annonces arrivent au moment où syndicats et patronat négocient sur les moyens de donner une nouvelle impulsion à l’alternance. Les décisions du Président de la République ne sont pas de nature à simplifier la tâche des partenaires sociaux et ne renforcent pas le dialogue social », souligne la CFDT, qui souhaite des engagements chiffrés de la part des organisations patronales.

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