Organisations
Journées de grève en baisse en 2011
Selon la DARES (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques), en 2011, 15,4 % des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur marchand non agricole ont engagé des négociations collectives. Cette proportion atteint 84,3 % dans les entreprises dotées de délégués syndicaux. La légère hausse du taux de négociation entre 2010 et 2011 (+1,1 point) est essentiellement le fait des entreprises de moins de 50 salariés.
Dans les entreprises plus grandes, le taux de négociation est quasiment stable. Toutes tailles d’entreprises et tous secteurs d’activité confondus, l’activité de négociation a généré la signature de 48 000 accords d’entreprise en 2011 (+2 % par rapport à 2010), dont 39 000 (+9 %) signés par des délégués syndicaux.
La proportion d’entreprises ayant connu au moins une grève diminue fortement en 2011 : 1,8 % des entreprises de 10 salariés ou plus déclarent avoir connu un ou plusieurs arrêts collectifs de travail, contre 3,3 % en 2010 et 2,2 % en 2009.
Toujours selon cette étude, après une année 2010 marquée par les arrêts collectifs autour de la réforme des retraites, les salariés se sont nettement moins mobilisés en 2011. Les rémunérations redeviennent le premier motif de grève.
Toutefois, la proportion d’entreprises déclarant un conflit lié aux rémunérations reste quasiment stable (1 % des entreprises).
Le nombre de journées individuelles non travaillées pour 1 000 salariés a été divisé par 4, passant de 318 jours pour 1 000 salariés pour l’ensemble des entreprises en 2010 à 77 en 2011.
Dans les entreprises plus grandes, le taux de négociation est quasiment stable. Toutes tailles d’entreprises et tous secteurs d’activité confondus, l’activité de négociation a généré la signature de 48 000 accords d’entreprise en 2011 (+2 % par rapport à 2010), dont 39 000 (+9 %) signés par des délégués syndicaux.
La proportion d’entreprises ayant connu au moins une grève diminue fortement en 2011 : 1,8 % des entreprises de 10 salariés ou plus déclarent avoir connu un ou plusieurs arrêts collectifs de travail, contre 3,3 % en 2010 et 2,2 % en 2009.
Toujours selon cette étude, après une année 2010 marquée par les arrêts collectifs autour de la réforme des retraites, les salariés se sont nettement moins mobilisés en 2011. Les rémunérations redeviennent le premier motif de grève.
Toutefois, la proportion d’entreprises déclarant un conflit lié aux rémunérations reste quasiment stable (1 % des entreprises).
Le nombre de journées individuelles non travaillées pour 1 000 salariés a été divisé par 4, passant de 318 jours pour 1 000 salariés pour l’ensemble des entreprises en 2010 à 77 en 2011.
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