Le rapport d'activité 2008 (remis en mars 2009) du service de santé au travail d'Eurodisney soulignait déjà « l'absence d'une politique générale de prévention... L'enjeu humain, économique et juridique qu'elle engendre continue d'être négligé ».

Les suicides de salariés d'Eurodisney ne faisaient alors pas encore l'actualité mais le rapport constatait un manque de moyens en matière de prévention des risques psychosociaux.

Les salariés d'Eurodisney bénéficient du service d'assistance psychologique par téléphone de la société Psya qui assure aussi des permanences sur site avec une psychologue, mais cela ne suffit pas.

• « Les consultations de psychologie connaissent malheureusement un très net succès, elles sont saturées. Le refus par la direction d'augmenter leur nombre au-delà de 20 par an pour permettre de répondre aux demandes d'un plus grand nombre de salariés est regrettable », affirme le rapport.

Un rapport qui constatait par ailleurs que le taux de fréquence des accidents du travail est passé de 43,54 en 2007 à 57,23 en 2008 et le taux de gravité de 1,94 à 2,11 sur la même période.