Kimberly Clark, une société spécialisée dans les produits pour l'hygiène (essuyeurs solutions antiseptiques pour les mains, lingettes désinfectantes pour les surfaces et les mains etc.) lance un programme "bien-être au travail" pour réduire l’absentéisme. Un « pack de sensibilisation (autocollants, affiches, post-its, brochures aux messages décalés, renouvelés tous les trois mois) des salariés aux bonnes pratiques d’hygiène » est proposé après un audit gratuit sur le niveau de contamination par des germes nocifs des postes de travail individuels en passant par les boutons d’ascenseurs et les zones communes. Objectif : « installer les meilleurs systèmes d’hygiène dans leurs bureaux ».

Une récente étude menée auprès d’employés de bureau de FedEx, aux États-Unis, a révélé que l’utilisation d’un désinfectant pour les mains et la mise en œuvre d’un simple programme de sensibilisation des employés ont réduit l’absentéisme de 21 % par rapport à un groupe de référence identique, assène le communiqué qui ne se prive pas de rapporter que 25 % des hommes ne se lavent pas les mains après être allés aux toilettes et que « le nombre de germes présents sur un bureau ordinaire est 400 fois supérieur à celui retrouvé sur un siège de toilette ordinaire »...

Et si c'était l'abscence d'hygiène managériale qui était la principale source de germes nocifs au travail ?