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Dialogue social miné chez les policiers démineurs
Un an sans CHSCT spécifique, pas de commission déminage, trop peu de terrain de stockage et de destruction... Les griefs du syndicat Unité SGP-Police à l'encontre de l'administration vont bon train. Le syndicat pointe aussi les avancements en panne et le manque de recrutements. En juillet, l'UNSA Police expliquait avoir obtenu des engagements fermes de Laurent Prévost, le DG de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) à l'administration centrale du ministère de l'Intérieur.
Le plus cocasse selon Unité SGP-Police est le fait qu'aujourd'hui, « près de 70 % des centres de déminage ne respectent pas la législation sur les installations classées protection environnement », qui relève du code de l'environnement. À Paris, la préfecture de police compte 20 démineurs, mobilisables 24 heures sur 24 et on retrouve également ces profils dans la gendarmerie, la marine nationale et la sécurité civile *. Un policier du service déminage à l'échelon 1 gagne 2 680 € nets (dont 800 € de prime mensuelle) et finit, au dernier échelon, à 3 370 €.
* Pour la petite histoire, le premier chef du service de déminage était un certain Raymond Aubrac.
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