Dexia, qui a bénéficié de l'aide de l'Etat, a programmé la supression de 256 emplois en france (un sur sept) dans le cadre d'un "plan de transformation."

L'intersyndicale (FO, CGT, CFTC, CFE-CGC) demande la négociation immédiate d'un plan de départs volontaires. Un sondage en ligne conduit sur le blog des syndicats indique que 80 % des 650 répondants y son favorables. Des syndicats qui estiment que la négociation de l'accord de méthode traine un peu trop. Elles se focalisent sur " les modalités d’information et de consultation du comité d’entreprise " et pas encore sur les conditions d'établissement d'un PSE. Encore moins sur les moyens de l'anticiper au travers d'un plan de départs volontaires.

"La négociation en cours de l’accord de méthode s’est jusqu’ici bornée aux contreparties « non substantielles ». Ces contreparties visent à permettre aux syndicalistes de faire au mieux leur métiers de syndicalistes. Vous vous en foutez ? Vous êtes politiquement incorrect, mais on vous comprend ", peut-on lire sur le blog de l'intersyndicale qui estime qu'il "faut bourrer l’accord de méthode de tout ce qu’on peut anticiper du PSE".

Le tout sans se faire trop d'illusions sur la capacité à peser sur le plan de transformation : « la direction semble dans tous les cas considérer que la légitimité des syndicalistes pour formuler des propositions économiques alternatives est faible et perçoit cette étape comme un point de passage obligé ».