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Votre patron est-il un voyou ?
« Sauver patrons-voyous.fr », c’est le titre d’une pétition qui circule sur les réseaux sociaux. Il ne s'agit pas de sauver des patrons voyous mais du site qui leur est destiné : « Patrons-voyous.fr ».
Ces « patrons-voyous » ont même leur saint, Lakshmi Mittal, l’homme qui a fermé Metaleurop avec 800 licenciements à la clef.
Il ne s’agit pas d’hommes d’affaires de l’envergure de Mittal, ni de licenciements massifs. On parle ici de chefs d’entreprise qui, au quotidien, sont condamnés par les tribunaux. C’est artisanal mais assez bien fait.
Patrons-voyous les copie puis les colle sur le sien et le tour est joué. Parfois, des particuliers lui envoient des décisions de justice qui les concernent et il les rajoute également.
Les profils des patrons-voyous qui figurent sur le site sont très divers, il y a de tout.
Des entreprises du CAC 40, des PME de service à la personne, un grand groupe de prévoyance, des caisses primaires d’assurance-maladie, une régie de transport public et même des syndicats.
Les motifs de condamnation sont aussi extrêmement variés : travail dissimulé, entrave à la visite d’un inspecteur du travail, non-respect des heures de nuit, licenciement abusif, discriminations…
Ce qui est également instructif, c'est que des peines sont infligées aux dirigeants condamnés.
En fait, le créateur du site est tout simplement parti du principe que l’on connaît rarement son patron au-delà de ce qu'il veut bien communiquer de lui.
Mais tout cela est loin de faire trembler le MEDEF qui n’en fait pas grand cas.
Au contraire, ce site vaut à son créateur quelques déboires. Un jour, il a laissé visibles les coordonnées d’un DRH condamné. Il s’est empressé de les effacer mais la machine judiciaire était lancée.
Il y a deux ans, il a donc à son tour eu droit à une condamnation assez lourde : 7 000 euros d’amende et 6 mois de prison avec sursis. Ce qui, vu ses moyens, met en péril la pérennité de son travail. D'où cet appel à l'aide, sous forme de pétition, lancée sur les réseaux sociaux.
« Maintenant ce n’est pas à moi de faire le boulot. Patrons-voyous. fr, c’est bien mais des syndicats qui prendraient le relais, ce serait beaucoup mieux », déclare le créateur.
Ces « patrons-voyous » ont même leur saint, Lakshmi Mittal, l’homme qui a fermé Metaleurop avec 800 licenciements à la clef.
Il ne s’agit pas d’hommes d’affaires de l’envergure de Mittal, ni de licenciements massifs. On parle ici de chefs d’entreprise qui, au quotidien, sont condamnés par les tribunaux. C’est artisanal mais assez bien fait.
- Sont recensées 67 condamnations et 69 affaires.
Patrons-voyous les copie puis les colle sur le sien et le tour est joué. Parfois, des particuliers lui envoient des décisions de justice qui les concernent et il les rajoute également.
Les profils des patrons-voyous qui figurent sur le site sont très divers, il y a de tout.
Des entreprises du CAC 40, des PME de service à la personne, un grand groupe de prévoyance, des caisses primaires d’assurance-maladie, une régie de transport public et même des syndicats.
Les motifs de condamnation sont aussi extrêmement variés : travail dissimulé, entrave à la visite d’un inspecteur du travail, non-respect des heures de nuit, licenciement abusif, discriminations…
Ce qui est également instructif, c'est que des peines sont infligées aux dirigeants condamnés.
En fait, le créateur du site est tout simplement parti du principe que l’on connaît rarement son patron au-delà de ce qu'il veut bien communiquer de lui.
Mais tout cela est loin de faire trembler le MEDEF qui n’en fait pas grand cas.
Au contraire, ce site vaut à son créateur quelques déboires. Un jour, il a laissé visibles les coordonnées d’un DRH condamné. Il s’est empressé de les effacer mais la machine judiciaire était lancée.
Il y a deux ans, il a donc à son tour eu droit à une condamnation assez lourde : 7 000 euros d’amende et 6 mois de prison avec sursis. Ce qui, vu ses moyens, met en péril la pérennité de son travail. D'où cet appel à l'aide, sous forme de pétition, lancée sur les réseaux sociaux.
« Maintenant ce n’est pas à moi de faire le boulot. Patrons-voyous. fr, c’est bien mais des syndicats qui prendraient le relais, ce serait beaucoup mieux », déclare le créateur.
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