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Représentativité : le conseil d’administration de la FIRPS passe de 6 à 8 membres et bientôt 15
Les intervenants libéraux en prévention des risques psychosociaux vont finalement pouvoir intégrer la FIRPS (Fédération des intervenants en risques psychosociaux). Ils seront même représentés au conseil d’administration qui va largement s’étoffer au point de se scinder en deux collèges.
Le collège des indépendants avec trois membres et celui des cabinets qui devrait passer de six à douze membres. Au total le conseil d’administration comptera donc 15 membres.
- C’est dans quelques mois que sera organisée l’élection de ce conseil d’administration nouvelle formule. En attendant, la campagne d’adhésion va commencer. Le ticket d’entrée initialement fixé à 1 000 € par an va, au passage, être revu à la baisse.
Cette évolution de la représentativité de la FIRPS est liée à l’arrivée des représentants de Secafi et Technologia, deux cabinets agréés experts CHSCT, au conseil d’administration initial, qui passe donc dans l’immédiat de six à huit membres. Aucun des cabinets (Ifas, Stimulus, IAPR, Psya, Artélie Conseil et Capital Santé) à l’initiative de la FIRPS n’est agréé CHSCT.
- Mais que pensent les syndicats de cette balbutiante fédération ?
Pour rappel, les conditions initiales d’éligibilité à la FIRPS stipulaient qu’il fallait réaliser au moins 50 % de son activité en prévention des risques psycho-sociaux, ce qui coupait l’herbe sous le pied non seulement aux cabinets agréés, mais aussi aux cabinets de conseil généralistes, membres de Syntec par exemple. Cette clause est enterrée. De même que celle qui fermait la porte aux intervenants libéraux, en exigeant que les candidats réalisent plus de 300 000 euros de chiffre d’affaires.
- Pour intégrer la fédération, les indépendants comme les cabinets devront être parrainés par au moins deux membres.
« C’est avant tout sur la capacité du cabinet à étayer ses références et à se montrer clair sur son offre que la sélection doit se faire », estime François Cochet, directeur des activités santé au travail de Secafi.
Quelle démocratie interne ?
La représentation plus diversifiée des membres de la FIRPS devrait favoriser les débats entre les différentes « familles » : les tenants d’une approche cognitivo-comportementale (comme c’est le cas de la majorité des initiateurs de la première version de la fédération), les psycho-dynamiciens, les systémiques...
« Cela suppose de déterminer les modalités d’un débat qui n’exclut personne. Les règles d’une démocratie interne s’imposent d’autant plus que de nombreux risques psychosociaux sont générés par l’absence d’écoute ou encore les dérives autoritaires. La fédération doit donc être exemplaire sur ce terrain du débat », souligne Jean-Claude Delgenes, le directeur général du cabinet Technologia qui se réclame de l’approche systémique.
La fédération annonce la mise en place un conseil scientifique.
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia
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Pour Faire QUOI?
Une fois de plus la charrue avance plus vite que l'attelage, l'ethique n'a pas besoin de fédération ni de club pour s'appliquer à l'homme professionnel. A force d'élargir on devient mou et on perd de son identité.
Une FIRPS pouquoi faire? voila le sujet et qui l'a souhaite? ou l'a initiée et dans quel but? qu'elles sont les raisons cachées?
Le meilleur gage pour les parties prenantes salariés et directions reste encore et toujours l'indépendance de penser et d'agir face au changement, c'est d'ailleurs l'engagement qui est demandé pour les IPRP.
Ceci étant vu l'allure à laquelle les barrières initiales tombent cela prend une tournure plus démocratique, merci SECAFI et TECHNOLOGIA et tous ceux qui le 10 décembre à la DGT ont animé ce débat contradictoire. Merci également au MS d'avoir articulé ce débat entre nous.
Ne gachons pas notre plaisir, mais j'avoue que le challenge est pour moi intéressant de concilier des approches aussi éloignées de cabinets focalisant leurs actions sur les individus en passant par ceux qui représentent les demandes des salariées et qui interrogentt l'organisation du travail, pour finir par ceux qui titillent les Conseils sur la gouvernance et la performance globale, sans oublier les cost killers et arrangeurs de PSE.
Si avec un tel patchwork on arrive à démeler la confusion entre TRAVAIL et EMPLOI je suis preneur, c'est mon ambition déclarée, cela mérite au moins un groupe de travail dans la FIRPS et je suis prêt à l'animer.
Pour ma part j'ai répondu à la question du POUR QUOI FAIRE?