C’est en mai 2013, juste avant la loi sur la sécurisation de l’emploi, qu'IBM a fait passer un PSE.

C’est à l’ancienne, au TGI de Nanterre, que la CGT conteste ce PSE qui prévoit les départs volontaires de 689 salariés avec une enveloppe de 76 millions d’euros pour accompagner le mouvement sur 3 ans. Ainsi, 61 millions d’euros alimentent les préretraites tandis que 15 millions sont consacrés aux mesures de départs volontaires. C’est donc un ticket de sortie moyen à 110 000 euros qui est donc proposé.

Pour la CGT, le PSE « qui privilégie les départs avec un chèque-valise soutient une politique d’inactivité payée plutôt que celle du maintien dans l’emploi avec de véritables possibilités de reclassement ». Le syndicat considère par ailleurs qu'IBM économise 80 millions d’euros par an grâce au « non-paiement des charges sociales patronales sur les primes de départ à la retraite et sur les salaires des partants ».

• Le tribunal a d’abord débouté le 22 novembre la CGT de sa demande de suspension du PSE déposée en référé.
• Sur le fond, l’audience s’est tenue le 28 novembre dernier. 
• La veille, la direction mettait en application son PSE.
• Le jugement sera rendu le 23 janvier 2014.

L'accord de méthode associé aux mesures volontaires a été signé par la CFE-CGC, la CFDT, et l'Unsa.