Organisations
Huntsman : un CE européen décevant
Lors de la réunion du comité européen qui s'est tenue à Barcelone (Espagne) les 8 et 9 novembre dernier, les élus ont eu le sentiment que la haute direction d'Huntsman se veut intransigeante en matière de décision sur l'avenir de ses salariés.
Les élus ont fait valoir que l'annonce sur la suppression de centaines de postes, faite par la direction au public sans en faire part aux salariés concernés, était inacceptable. La décision, bien que ne concernant que 2 entités suisses (intégrées par accord au CE européen d'Huntsman) aura inévitablement des répercussions dans les pays européens où sont implantées aussi ces mêmes entités.
Cette position est-elle défendable, la consultation devant permettre un échange de vues préalable à toute décision ? Pa sûr...
On comprend mieux l'empressement de la renégociation de l'accord avant la date fatidique du 6 juin 2011. Certes, des avancées ont été obtenues mais rien n'aurait été plus efficace que d'attendre l'application pleine et entière de la nouvelle directive 2009/38/CE, notamment concernant la consultation, déjà qu'il y a divergence sur la question de la transnationalité de cette affaire, l'accord stipule que cet « échange de vues » ne peut en rien ralentir la décision de la direction.
La direction a bien manoeuvré et les entités qui voient aujourd'hui comment les choses sont faites voudraient réagir, mais elles n'ont plus que leurs yeux pour pleurer.
Le comité semble toutefois décidé à avancer en prenant un expert. Là encore, l'accord stipule que cet expert devra être accepté par la direction de Huntsman, cela risque donc d'être compliqué. Néanmoins, un contact a déjà été pris avec un cabinet pour savoir comment le comité européen peut être formé et assisté.
Les élus ont fait valoir que l'annonce sur la suppression de centaines de postes, faite par la direction au public sans en faire part aux salariés concernés, était inacceptable. La décision, bien que ne concernant que 2 entités suisses (intégrées par accord au CE européen d'Huntsman) aura inévitablement des répercussions dans les pays européens où sont implantées aussi ces mêmes entités.
- Peter Huntsman en personne a fait valoir que la société étant côtée en bourse, l'annonce publique était prioritaire...
Cette position est-elle défendable, la consultation devant permettre un échange de vues préalable à toute décision ? Pa sûr...
On comprend mieux l'empressement de la renégociation de l'accord avant la date fatidique du 6 juin 2011. Certes, des avancées ont été obtenues mais rien n'aurait été plus efficace que d'attendre l'application pleine et entière de la nouvelle directive 2009/38/CE, notamment concernant la consultation, déjà qu'il y a divergence sur la question de la transnationalité de cette affaire, l'accord stipule que cet « échange de vues » ne peut en rien ralentir la décision de la direction.
La direction a bien manoeuvré et les entités qui voient aujourd'hui comment les choses sont faites voudraient réagir, mais elles n'ont plus que leurs yeux pour pleurer.
Le comité semble toutefois décidé à avancer en prenant un expert. Là encore, l'accord stipule que cet expert devra être accepté par la direction de Huntsman, cela risque donc d'être compliqué. Néanmoins, un contact a déjà été pris avec un cabinet pour savoir comment le comité européen peut être formé et assisté.
Pas encore de commentaires