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25 / 06 / 2014 | 2 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Halte à l’augmentation des crédits dans les palaces parisiens

Le 17 juin, le palace parisien le Bristol, a été contraint par le TGI de Paris d’annuler l’augmentation de la charge de travail de ses femmes de chambre, qui s’appliquait depuis le 1er mars. Le nombre de crédits exigés par femme de chambre doit repasser de 7 à 6 d’ici le 17 juillet, sous peine d’une astreinte de 1 000 € par jour.

  • Dans le monde merveilleux des palaces, c’est en effet en crédit que l’on mesure la charge de travail des femmes de chambre.

Pour la direction de l’hôtel, le passage à 7 crédits n’était qu’une simple mise en conformité avec le standard des autres établissements de même catégorie…

Retrouvez le jugement, les points clefs du rapport d’expertise mené par Technologia, les argumentations de la CRAMIF et de l’inspection du travail au regard des conditions de travail dégradées de ces femmes de chambre qui représentent 12 % des effectifs mais qui cumulent 43 % du nombre total des arrêts de travail – Sur abonnement.

Et Samuel Gaillard, l’avocat du CHSCT de questionner : « L’hôtel Bristol doit-il s’aligner sur la politique de moins-disant social de ses principaux concurrents ou n’est-ce pas au contraire aux hôtels de luxe parisiens de s’organiser afin que luxe ne soit pas forcément synonyme de souffrance au travail ? »
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