Organisations
Fermeture de sites au Crédit Agricole, une première
La caisse régionale du Crédit Agricole de Charente-Maritime Deux-Sèvres envisage de fermer les deux sites issus de la fusion des deux caisses régionales (Niort et Saintes), pour en reconstruire un nouveau à Chagnolet, près de La Rochelle.
Après une grève le 3 juillet et une manifestation le 3 septembre, à laquelle de nombreux élus locaux et régionaux ont répondu présents, Force Ouvrière (en intersyndicale avec CFDT, CGT et SUD) a interpellé (sans réponse à ce jour) le président et les membres du conseil d’administration de la caisse régionale.
À l’heure où le Crédit Agricole s’est engagé dans une démarche de développement durable et de « bilan carbone », ce sont 270 personnes à Saintes et 230 à Niort que l’on va déplacer à La Rochelle.
La fédération des employés et cadres FO ne peut admettre une telle décision, affectant économiquement toute une région et imposant une mobilité géographique à 500 salariés, alors qu’ils « payent » déjà les frais d’investissements « hasardeux » en Grèce via les pertes engendrées par la filiale grecque Emporiki.
Force est de constater que le Crédit Agricole, historiquement acteur et partenaire du monde rural, en décidant de rayer d’un trait de plume des sites issus d’anciennes fusions départementales, fait fi de son histoire et de ses racines.
Un comité d’entreprise extraordinaire suivi d’un conseil d’administration devait avoir lieu en fin de semaine.
Après une grève le 3 juillet et une manifestation le 3 septembre, à laquelle de nombreux élus locaux et régionaux ont répondu présents, Force Ouvrière (en intersyndicale avec CFDT, CGT et SUD) a interpellé (sans réponse à ce jour) le président et les membres du conseil d’administration de la caisse régionale.
À l’heure où le Crédit Agricole s’est engagé dans une démarche de développement durable et de « bilan carbone », ce sont 270 personnes à Saintes et 230 à Niort que l’on va déplacer à La Rochelle.
La fédération des employés et cadres FO ne peut admettre une telle décision, affectant économiquement toute une région et imposant une mobilité géographique à 500 salariés, alors qu’ils « payent » déjà les frais d’investissements « hasardeux » en Grèce via les pertes engendrées par la filiale grecque Emporiki.
Force est de constater que le Crédit Agricole, historiquement acteur et partenaire du monde rural, en décidant de rayer d’un trait de plume des sites issus d’anciennes fusions départementales, fait fi de son histoire et de ses racines.
Un comité d’entreprise extraordinaire suivi d’un conseil d’administration devait avoir lieu en fin de semaine.
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