Lors de la dernière commission paritaire de branche, les employeurs ont proposé une augmentation du salaire national de base de 0,5 % alors que l’inflation prévisionnelle est de 0,9 % pour l’année 2015.

Le protocole d’accord mis à la signature des organisations syndicales jusqu'à la fin de la semaine dernière est loin de répondre aux attentes exprimées et on se dirige vraisemblement vers des mesures unilatérales en l'absence de signataires...
 
Pour 2015, les employeurs choisissent à nouveau, d'emprunter le sillage des pouvoirs publics. Par leur rigidité, ils contribuent davantage à la crise. Cette dernière est amplifiée par le manque de vision, d'intérêt pour le collectif et l'absence totale de projet pour la nation.
 
La sobriété imposée pour les mois à venir sur les salaires est en définitive leur seule réponse au marasme ambiant. Il aura suffi de seulement quelques dizaines de minutes pour expliquer aux représentants des salariés comment se passer d’augmentations justifiables au regard de la hausse continuelle du coût de la vie.

Les raisons invoquées : la crise et la loi dite de transition énergétique.

Ainsi, le salaire national de base (seule réelle garantie d’augmentation pour tous) n’irait pas au-delà de 0,5 % pour une inflation prévisionnelle de 0,9 %.
Les avancements au choix, pour les « plus chanceux » sont, eux, presque réduits de moitié si l’on considère les taux pratiqués il y a encore quelques années. Dans ces conditions, FO a décidé de ne pas signer l’accord salarial 2015, ce qui sera certainement le cas pour l'ensemble des organisations syndicales du secteur.

On se dirige donc vers des mesures unilatérales qui devraient tourner autour de 0,3 % pour le SNB.