Les résultats sont officiels : les trois élections aux unions régionales des professions de santé (URPS) pharmaciens, chirurgiens-dentistes et kinés bouleversent les rapports de force et posent un délicat problème pour l'avenir de la politique conventionnelle de l'assurance-maladie mais aussi des relations État-professions de santé (il y a décidément un problème).

Après le recul de la CSMF côté URPS médecins, le paysage de la représentation des professions de santé se complique singulièrement.  

Les chiffres officiels

• Chirurgiens dentistes

Le taux de vote a été de 44,4 % (-2%). La CNSD a reculé de 13,6 % jusqu'à 37,6 %. Forte poussée de la FSDL (très anticonventionnelle) avec 39,1 % (premier syndicat désormais), soit une hausse de 9 %. Poussée aussi de l'UJCD avec 23,3 % (+4,6 %).

• Pharmaciens

La FSPF recule de 10,4 % avec 48,8 % ; forte poussée de l'USPO +13,5 % avec 43 % et recul de l'UNPF à 8,5 %.

• Kinés

5 % de baisse de taux de vote (24 %) et recul de la FFMKR de 12,5 % à 43,2 %, poussée « poujadiste » de l'UNSMKL de 7 à 44 % (première orgainsation) et arrivée d'Alize avec 12,7 %. Le 9 avril 2016, ce sera au tour des infirmiers libéraux à aller voter pour les URPS.