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DGAC : un droit d'opposition qui entacherait la signature du ministre
Initialement, les syndicats de la DGAC avaient jusqu'au 30 juillet pour engager ou non leur signature sur le « protocole social » triennal. Le délai est repoussé. L'occasion de prendre le temps de consolider ce projet d'accord qui affirme la nécessité d'une plus grande exigence « en termes de performance et de gains de productivité » tout en s'engageant sur des contreparties. Car il s'agit de ne pas mettre en défaut la signature de Dominique Bussereau, Secrétaire d'État aux Transports, sur un « protocole » qualifié de « pacte social ». Le risque d'un droit d'opposition plane en effet.
Un « pacte social » que l'administration assume comme « une démarche originale et responsable de dialogue social au sein de la fonction publique d’État ». Et pour cause, il n'y a qu'à la DGAC où l'on négocie tous les trois ans un « protocole social » en forme d'accord cadre qui présente l'originalité de décliner les orientations stratégiques et les conséquences en termes de réorganisations, de compétences, de formation, de mobilité et d'évolutions salariales... Une démarche que l'on ne voit pas plus dans le secteur privé.
- Retrouvez notre décryptage > Le « pacte social » : une approche originale du dialogue social à la DGAC