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26 / 06 / 2018 | 15 vues
Cgt Macif groupe / Membre
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Droit d'expression des salariés de l'agence Macif de Bourg-la-Reine

L'équipe de Bourg-la-Reine s'est réunie le lundi 25 juin et a émis un droit d'expression. Il s'agit d'une expression non syndicale envoyée à la DRH et qui sera transmise à tous les élus des instances. La DRH de la Macif enverra une réponse.

Voici la trame de l'expression des salariés de Bourg-la-Reine.


L'équipe est déjà fragilisée par le droit d'alerte de septembre 2016 concernant le comportement du manager de l'époque et pour lequel aucun accompagnement individuel, ni suivi individuel n'a été mis en place (contrairement aux préconisations du CHSCT et à la demande des salariés).

Un manque de stabilité s'en est suivi : 3 managers se sont succédés sur une période d'un an et demi.

Les salariés y relatent qu'ils ont subi une recrudescence d'agressions verbales (insultes etc.) et de comportements violents dans leur travail au quotidien.

Un collègue a récemment été victime d'une agression traumatisante et une autre s'est interposée pour éviter une confrontation plus violente, qui a affectée l'équipe présente.

L'équipe a ressenti un abandon psychologique de la part de la DRH qui met aujourd'hui les collègues dans une situation de grande détresse. À ce jour, 2 salariés sont en arrêt pour accident de travail suite à cet événement.

Aucune mesure de sécurité ni de prévention n'a été prise après cette agression. Le CHSCT a été écarté de la séance de la rencontre avec la DRH du 28 mai à l'agence de Bourg-la-Reine.

Ceux qui ne sont pas en arrêt sont également affectés bien que présents.

Le 12 juin dernier, les salariés ont appris la fermeture soudaine de l'agence de Bourg-la-Reine, prévue pour le 2 juillet. Cette annonce brutale et incompréhensible a choqué toute l'équipe.
L'annonce a été faite brutalement et sans considération entre 2 sociétaires, sans leur parler de leur devenir.

Cette fermeture leur a été présentée par la responsable et la DRH comme provisoire. Elle est également présentée aux instances comme provisoire.

L'équipe est attachée à son bureau et à ses sociétaires, lesquels sont très mécontents et énervés. L'équipe craint d'en perdre beaucoup.
 
Les raisons invoquées par la direction pour une fermeture provisoire sont :

  • des travaux de voirie,
  • une baisse de flux,
  • un manque de stationnement,
  • et des difficultés de recrutement.

Les faits :

  • Les travaux de voierie ont débuté en août 2017 et viennent de se terminer (confirmation de la mairie).
  • Ces travaux ont eu un effet évident sur les flux qui reviennent à la normale. Le bureau est un gros bureau (16 000 sociétaires) avec des flux parmi les plus élevés de la zone.
  • Il y a aujourd'hui autant de places pour stationner qu'avant (sinon de nombreuses agences seraient amenées à fermer).
  • Concernant le recrutement, l'équipe s'interroge. Elle sait de source sûre que 2 salariés souhaitaient rejoindre l'agence. L'un des collègues récemment parti n'a pas été remplacé. Aussi, l'équipe est en sous-effectif depuis déjà quelques mois. Par ailleurs, le temps d'absences des mandatés n'a pas été compensé par la DRH. L'effectif a été réduit et a mis l'activité de l'agence et l'équipe en difficulté. Il a toujours été privilégié d'aider les autres agences environnantes (Châtillon et Antony).

En conclusion
 

L'équipe demande confirmation à la DRH du caractère provisoire de cette fermeture afin de rassurer l'équipe.
 
La direction n'a pas pris les mesures suffisantes pour protéger ses salariés en matière de sécurité et de prévention.

Elle n'a pas anticipé les embauches nécessaires au bon fonctionnement de l'agence comme elle aurait dû le faire.

Les sociétaires ne sont absolument pas prévenus dans les temps de la fermeture de l'agence qui est précipitée et injustifiée.

C'est indigne d'une grande société de l'économie sociale comme la Macif qui véhicule des valeurs humaines.

Les salariés de Bourg-la-Reine demandent que leur colère et leur sidération soient prises en considération. Ce matin, l'équipe a appris l'arrêt d'une autre collègue. Elle s'inquiète du manque de réaction de la direction pour assurer le bien-être des salariés dans leur travail. Ce qui est insupportable pour les salariés de ce bureau, c'est la méthode façon « rouleau compresseur » qu'adopte la direction pour imposer sa réorganisation, sans ménagement et sans justification pour les sociétaires et pour les salariés.

Compte tenu de la fermeture soi-disant provisoire de leur agence, les salariés demandent à être informés du lieu d'implantation de leur nouvelle agence. Les salariés présents ce jour ont été rapidement reçus par la DRH qui leur a proposé de les affecter sur d'autres sites, après la fermeture de Bourg-la-Reine. Ces propositions ne semblaient absolument pas provisoires.

 

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