Organisations
Azureva : 1 600 emplois menacés
Les représentants Force Ouvrière du personnel d’Azureva dénoncent l’absence de projets de développement et de stratégie menaçant cet acteur essentiel des vacances familiales et sociales, ainsi que ses 1 600 salariés.
Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) va supprimer 253 des 395 CDI dans les villages-vacances et au siège. Selon le syndicat FO majoritaire, les 1 200 CDD et saisonniers seront aussi touchés. Le CE avait déposé deux droits d’alerte (en 2005 et 2014) alors que la dette cumulée atteint 50 millions d’euros en douze ans. Le syndicat, qui dénonce l’absence de stratégie, a appelé les salariés à manifester le 23 octobre lors du conseil d’administration.
Depuis le 16 septembre 2014, l’ensemble du personnel d’Azureva se sait menacé par le PSE engagé par la direction de l’ancienne association « Vacances PTT », l’un des principaux acteurs français des vacances familiales et sociales. Azureva emploie chaque année 1 600 personnes, dont 395 en contrat à durée indéterminée.
Le PSE pourrait se concrétiser par la suppression de 253 de ces 395 CDI. Les autres catégories de personnel (CDD et saisonniers) seront immanquablement touchées, la volonté de la direction étant d’externaliser un maximum de fonctions à l’intérieur des 38 villages vacances et du siège de l’association à Bourg-en-Bresse.
« L’incompétence a provoqué le gâchis. »Pour le syndicat, Azureva est dans une situation qui a de quoi affoler les salariés et leurs représentants. Depuis 2002, les exercices déficitaires s’accumulent au point d’atteindre une fois cumulés la somme colossale de 50 millions d’euros malgré les deux droits d’alerte déclenchés, en vain, par le CE en 2005 et 2014.
« Comment est-il possible d’en arriver là ? » s’interrogent les élus du personnel. À Force Ouvrière (syndicat majoritaire dans l’entreprise), plusieurs causes sont avancées : absence totale de stratégie à long terme, investissements réalisés en dépit du bon sens, marketing défaillant, standardisation acharnée du produit Azureva et refus de prise en compte de la spécificité de chaque centre, fossilisation persistante des instances dirigeantes, gouvernance archaïque sclérosée…
Le syndicat s’interroge également sur deux points
Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) va supprimer 253 des 395 CDI dans les villages-vacances et au siège. Selon le syndicat FO majoritaire, les 1 200 CDD et saisonniers seront aussi touchés. Le CE avait déposé deux droits d’alerte (en 2005 et 2014) alors que la dette cumulée atteint 50 millions d’euros en douze ans. Le syndicat, qui dénonce l’absence de stratégie, a appelé les salariés à manifester le 23 octobre lors du conseil d’administration.
Depuis le 16 septembre 2014, l’ensemble du personnel d’Azureva se sait menacé par le PSE engagé par la direction de l’ancienne association « Vacances PTT », l’un des principaux acteurs français des vacances familiales et sociales. Azureva emploie chaque année 1 600 personnes, dont 395 en contrat à durée indéterminée.
Le PSE pourrait se concrétiser par la suppression de 253 de ces 395 CDI. Les autres catégories de personnel (CDD et saisonniers) seront immanquablement touchées, la volonté de la direction étant d’externaliser un maximum de fonctions à l’intérieur des 38 villages vacances et du siège de l’association à Bourg-en-Bresse.
« L’incompétence a provoqué le gâchis. »Pour le syndicat, Azureva est dans une situation qui a de quoi affoler les salariés et leurs représentants. Depuis 2002, les exercices déficitaires s’accumulent au point d’atteindre une fois cumulés la somme colossale de 50 millions d’euros malgré les deux droits d’alerte déclenchés, en vain, par le CE en 2005 et 2014.
« Comment est-il possible d’en arriver là ? » s’interrogent les élus du personnel. À Force Ouvrière (syndicat majoritaire dans l’entreprise), plusieurs causes sont avancées : absence totale de stratégie à long terme, investissements réalisés en dépit du bon sens, marketing défaillant, standardisation acharnée du produit Azureva et refus de prise en compte de la spécificité de chaque centre, fossilisation persistante des instances dirigeantes, gouvernance archaïque sclérosée…
Le syndicat s’interroge également sur deux points
- Comment sera financé le plan de sauvegarde de l’emploi qui pourrait se mettre en place en février 2015, avec le traditionnel appel aux départs volontaires suivis des reclassements et enfin des licenciements en juin 2015 ?
- Que deviendra Azureva qui a organisé 1 100 000 journées-vacances en 2013, sans perdre de vue ses valeurs en faveur d’un tourisme social et familial ?
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