Organisations
Air France : Alter va jusqu'où bout du principe de précaution
Le syndicat Alter des pilotes Air France appelle le personnel navigant technique à refuser de voler sur des A330 ou A340 dont au moins deux des trois sondes n'ont pas été changées. Un programme de remplacement est en cours depuis le 27 avril et ne s'achèvera que dans les prochaines semaines. Des dysfonctionnements, liés au givre, ont été en effet diagnostiqués sur ces sondes d'origine qui calculent la vitesse aérodynamique de l’avion. Alors que les sondes font partie des scénarios ayant pu causer la catastrophe de l'AF 447, Alter "déplore que, dans l’attente du remplacement de tous les pitots défectueux, la direction n’ait pas pris la décision d’immobiliser les A330 et A340 non encore équipés de nouveaux modèles de pitots ».
Une chose est certaine le CHSCT-PN s'oppose régulièrement à la direction.
Ainsi, après l'accident du Concorde, le CHSCT-PN identifie dans son rapport 16 incidents graves et 6 accidents précurseurs qui permettaient et imposaient de prévoir. C'est cette instance qui est parvenue à ce qu'Air France reconnaisse qu'une perte de freinage à l'atterrissage ou au roulage soit considérée comme une "manoeuvre d'urgence" et non plus comme une "procédure anormale complémentaire". Plus récemment, ce CHSCT-PN poils à gratter mettait en avant les risques induits par la sous estimation du poids des bagages acceptés en cabine...
- Alter apparait comme un syndicat véritablement poil à gratter pour la direction d'Air France. Celle-ci a déposé plainte en 2007 contre le secrétaire du CHSCT-PN (Personnel Navigant), un commandant de bord syndiqué chez Alter, au motif qu'il était responsable de la « paralysie » de l’instance. Le Tribunal correctionnel de Bobigny vient de le relaxer le 13 mars dernier.
Une chose est certaine le CHSCT-PN s'oppose régulièrement à la direction.
Ainsi, après l'accident du Concorde, le CHSCT-PN identifie dans son rapport 16 incidents graves et 6 accidents précurseurs qui permettaient et imposaient de prévoir. C'est cette instance qui est parvenue à ce qu'Air France reconnaisse qu'une perte de freinage à l'atterrissage ou au roulage soit considérée comme une "manoeuvre d'urgence" et non plus comme une "procédure anormale complémentaire". Plus récemment, ce CHSCT-PN poils à gratter mettait en avant les risques induits par la sous estimation du poids des bagages acceptés en cabine...
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