Début octobre, Adéis (premier groupement paritaire de prévoyance consacré à la protection sociale des branches professionnelles) dressait son bilan.

Avec 31 appels à concurrence remportés en 2015 et 70 branches suivies en 2016, Adéis se positionne ainsi en leader en nombre de branches accompagnées.

Quel suivi des clauses de recommandations en santé ?
Pour les nouveaux régimes de frais de santé, le GPP et ses membres s'étaient fixé comme objectif pour cette année 5 à 30 % de taux de remplissage, « pour gagner 10 à 60 % de parts de marché d'ici 2019 ».
 
Sur les 19 branches couvertes :

 

• 8 ont un taux de mutualisation inférieur à 10 % (13 670 salariés),
• 8 ont un taux de mutualisation inférieur à 10 % (13 670 salariés),
• 6 entre 10 et 30 % (24 291 salariés) ;
• 2 entre 30 et 50 % (38 572 salariés) ;
• et 3 supérieur à 50 % (673 638 salariés).

 

Le champ de la prévoyance s'avère « plus compliqué » compte tenu de la phase de transition entre désignations et recommandations et pour Adéis, « aujourd’hui, le rapport prestations sur cotisations se dégrade lentement mais inéluctablement et les perspectives à moyen terme ne sont pas très positives du fait du nouveau dispositif légal des clauses de recommandation ».
 
Et de préciser : « Si la situation actuelle perdure, il y a un risque que les quelques organismes assureurs qui acceptent encore de couvrir les régimes de branches, d’ici 5 ans, se retirent du marché des recommandations pour revenir sur le marché libre, non régulé du point de vue de la souscription. Cette situation laisserait un certain nombre de branches sans capacité d’assurance pour mutualiser les engagements qu’elles prennent pour leurs entreprises ».