Vente d'Euriware : de réelles inquiétudes sur l'emploi !
Les salariés d'Euriware de Savoie ont réussi à s'inflitrer le 9 octobre au palais des congrès de Chambéry, dans lequel se tenait le congrès national des pompiers.
Cela nous a permis d'obtenir un entretien avec le préfet de Savoie et la Députée Bernadette Laclais et d'apprendre de la bouche du Préfet que :- le déjeuner de travail de lundi à la préfecture de Savoie était annulé, en raison du CCE de lundi après midi ;
- le CCE de lundi nous donne le nom du ou des repreneur(s) (information corroborative de la déclaration de la RRH Centre Est cet après midi en CHSCT) ;
- Luc Oursel viendra lui-même présenter le repreneur et son projet au préfet et aux élus de Savoie. La présence des représentants du personnel ne semble toujours pas souhaité par Luc Oursel mais le préfet insiste sur notre présence ;
- le préfet et la députée ne sont pas du tout rassurés sur les conditions sociales. Ils veulent un engagement au-delà de deux ans, qu'ils n'arrivent pas à obtenir. Ils veulent un engagement de maintien du site, ce qu'ils n'arrivent pas à obtenir, ainsi qu'une précision sur la notion de bassin d'emploi, ce qu'ils n'arrivent pas à obtenir non plus ;
- ils sont également inquiets quant au fait que notre activité hors groupe ne semble pas intéresser beaucoup les négociateurs de la vente des deux côtés...
Cette action, prouve une fois de plus que si personne ne bouge, il ne se passe rien. Toutes ces actions que nous menons depuis le mois de juin sont loin d'être inutiles. Elles maintiennent une pression constante sur les politiques et donc sur la direction d'Areva. Elles permettent de maintenir la pression sur les négociations en cours.
Nous n'aurons finalement peut-être pas tout ce que nous voulons mais nous pourrons au moins nous regarder dans la glace le matin pour nous raser ou pour nous maquiller, sans avoir à détourner le regard.
L'annonce du repreneur n'arrêtera pas l'opposition au projet inepte de Messieurs Oursel et Bennour.
Même si lundi 14 octobre, Euriware annonce un nom de repreneur (ou 2) au cours d'un CCE, nous ne serons pas nécessairement vendus pour autant. Nous espérons alors avoir tous les éléments en main pour faire monter la pression sur les conditions sociales et annihiler l'intérêt de la vente (ou de l'achat).
