Organisations
Un collectif de salariés revendique de meilleures conditions d’accueil pour les demandeurs d'asile
Prendre en charge les formalités de domiciliation et d’aide sociale pour 2 000 demandeurs d’asile en une journée avec 10 salariés, c’est l'illustration du flux auquel doivent faire face les salariés des plates-formes d’accueil, sous-traitées par l'État auprés d’opérateurs privés comme France Terre d’Asile, Adoma, Coallia, Cimade et Dom’asile.
Un collectif de salariés des différentes structures a vu le jour pour revendiquer une amélioration des conditions d'accueil des demandeurs d'asile en France. Une pétition a été adressée par le collectif Asile à Bernard Cazeneuve. Avec 700 signatures, le compteur n’en est pas encore aux 1 300 000 qui s'opposent à la loi sur le travail.
Des conditions d’accueil liées aux conditions de travail de salariés dont la rémunération moyenne est de 1 500 € nets après 10 ans d’ancienneté, à qui l’on demande d’être sans cesse plus polyvalents et qui considèrent que le soutien de la société s’effrite… Le collectif Asile est non syndical mais il profite en revanche du soutien de FO et de la CFDT pour relayer sa communication « en marque blanche » au sein des différentes entreprises concernées.
Cette information est un morceau choisi de BipBipInfos, la veille hebdomadaire réservée aux abonnés.