Organisations
Tioxide : la direction ne peut pas imposer les nouveaux plannings
Le comité d’entreprise a été consulté ce jour sur les conséquences éventuelles sur l’organisation du travail liées au planning de la production révisé et envisagé pour le second semestre 2012.
En premier lieu, je souhaite réagir aux articles de presse parus suite à la dernière réunion de comité d’entreprise.
Les documents relatifs à ce point n’ont été remis aux représentants du personnel que lors de cette réunion. Nous avions besoin de temps pour les étudier et en cette période de vacances, chacun comprend que les choses sont moins faciles.
La direction nous a aussi demandé de ne pas communiquer ces informations vers l’extérieur, c’est pourquoi nous ne pouvions informer, notre devoir de discrétion étant requis.
Aujourd’hui, la presse ayant diffusé des informations et notre avis ayant été rendu, nous avons informé le personnel en diffusant notre avis.
La direction a déroulé son « plan » qui consiste à forcer le personnel à prendre des jours de congé, des récupérations et modifier les horaires de travail en particulier du personnel posté qui devra passer en horaire de jour.
- Calais doit réduire sa production, la direction a prévu de coupler l’arrêt de production avec l’arrêt technique qui sera plus long que prévu.
Le seul hic, c'est que cela est illégal. Les salariés postés sont donc en droit de refuser tout changement de leurs horaires habituels et un éventuel passage en horaire de jour ne peut s'effectuer que sur la base du volontariat. L'entreprise oublie qu'elle est de surcroît signataire d'un accord de 35 heures qui définit les conditons de prises de repos et autres mais elle veut vraisemblablement passer outre.
Pire encore, nous avons eu confirmation que l’élaboration des plannings était déjà en cours au moment où la direction consultait le comité d’entreprise.
La direction considère le comité d’entreprise comme une simple chambre d’enregistrement et n’est visiblement pas à un délit d’entrave près, la liste est déjà longue… C’est inacceptable !
Les salariés ont été informés de leurs droits et invités à contacter leurs délégués s'ils subissent des pressions. Encore une fois, seule la justice pourra trancher si la direction persiste dans cette voie sans issue...