Coup sur coup en l’espace de quelques jours, une étude du CAS (Centre d’analyse stratégique), étude portant sur l’individualisation de la formation dans les politiques d’emploi dans huit pays.
La situation sociale et sanitaire des étudiants ne cesse de se dégrader. Entre hausse des frais obligatoire et stagnation des aides sociales, les étudiants sont de plus en plus contraints à faire des choix dans leur budget et la santé est devenue une variable d’ajustement.
Toutes les recrues des trois fonctions publiques doivent passer une visite médicale d'aptitude à l'emploi public. Une visite qui a tout d’une formalité puisqu’elle ne concerne pas le poste du travail. Près de 2 000 médecins libéraux agréés par les préfectures assurent ces « consultations républicaines », avec un tarif majoré à 34,50 euros.
Jeudi 25 octobre 2012, à l’occasion des débats sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2013, l’Assemblée nationale a rejeté les amendements prévoyant une exonération de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) pour les ressortissants du régime étudiant de Sécurité sociale après avis défavorable du gouvernement.
Reçues au Ministère de la Santé, les organisations étudiantes représentatives ont été saisies de la proposition d’une augmentation de la cotisation étudiante à la sécurité sociale à 207 € pour l’année universitaire 2012-2013, contre 203 € aujourd’hui.
Un groupe de travail consacré à la protection sociale et à la santé des étudiants a été mis en place en février dernier par la commission des affaires sociales du Sénat.
Une note de synthèse qui porte sur l'étude de législation comparée dans huit pays de l'Union européenne vient d'être rendue publique par la présidente de la commssion, Annie David, Sénatrice de l'Isère.
Alors que la situation sanitaire des jeunes et des étudiants n’a cessé de se dégrader ces 5 dernières années, l'échéance présidentielle doit être l’occasion d’apporter des réponses ambitieuses en matière de santé.