De nombreux salariés effectuent des déplacements professionnels et il n’est pas toujours aisé de déterminer leur régime, tant en matière de durée du travail que de rémunération. Les solutions applicables différent selon le déplacement dont il s’agit.
Où commence le « dénigrement ostensible » de son employeur ?Rodolphe Helderléjeu 23/06/2011 - 11:51
La grève conduite cet hiver par huit électriciens, non syndiqués, d’une agence du groupe Snef (9 000 salariés) pour contester le motif du licenciement d’un collègue s’est également soldée par l’éviction du meneur pour « dénigrement ostensible ». Le tord de ce chef d’équipe ? Avoir rédigé un article sur le Miroir Social, qui rapportait les ressorts de ce mouvement de solidarité. Retour sur les conditions d’un licenciement qui intrigue sur les frontières du droit d’expression alors même que la direction locale s’est désormais alignée sur le droit en matière de temps de travail effectif. Une revendication collective qui nourrissait de fortes tensions individuelles.
Un représentant du personnel travaillant de nuit, ne peut réclamer le paiement des heures de déplacement pour se rendre à une réunion ordinaire du CE organisée par l’employeur en journée que si ce temps est supérieur à celui qu’il met pour effectuer le trajet entre son domicile et son travail.